samedi 31 décembre 2022

vendredi 30 décembre 2022

Essais 2022.

Quand « Impensable » est le seul mot possible face à l’invasion de l’Ukraine
des romans peuvent toucher et aider à comprendre le monde: « Guerre » de Céline.
Houellebecq avec « Anéantir » ausculte l’époque,
et la revue « Zadig » varie les focales. 
A l’abord d' écoles sans vagues, toute contribution est bonne à prendre : 

jeudi 29 décembre 2022

Beaux arts 2022.

Arles nous comble chaque année. 
Quel plaisir au détour d’une rue quand surgit la sculpture d’une inconnue ! 
et de découvrir en un beau lieu, une artiste dépassant le format d’une image sur téléphone. 
Le musée de Vif à proximité vaut le détour. 
Soulages n’a pas disparu cette année.
Et Sempé sera toujours là. Je ne poste pas la botte de liens qui lui sont consacrés sur ce blog, il suffit de taper "Sempé" sur le moteur de recherche en haut de la colonne de droite. 

mercredi 28 décembre 2022

Spectacles 2022.

Dans la profusion des tribunes politiques au théâtre, 
il en est de plus fortes que des proclamations : 
des retours utiles sur nos passions passées :
des classiques éternels: 
des images bouleversantes pour un témoignage puissant concernant les faibles : 
et des regards d’enfants s’allumant au bord des scènes avec de vrais acteurs :  

lundi 26 décembre 2022

Films de 2022.

Pour cette année pas de film qui fera date dans l’histoire du cinéma, mais le souvenir d’un festival de Cannes pleinement retrouvé, condensant tous les plaisirs d’un amateur de salles obscures. 
Un hommage à Sempé et Goscinny partagé avec mes petits enfants. 
Ce polar sans prétention nous interroge sans nous braquer une lampe dans les yeux.
La violence du monde se rappelle à nous dans des lieux où, tellement familière, elle aurait pu passer derrière d’autres calamités plus récentes. 
Le souvenir des juifs pendant l’occupation peut être retracé avec finesse et vigueur. 

dimanche 25 décembre 2022

Jean Louis Murat. La Vence Scène.

Pour d’incorrectes raisons, je suis allé au spectacle de l’incorrect septuagénaire grognon quoique présumé chanteur : il invoque « Guillotin » pour ceux qui sont responsables des problèmes d’approvisionnement en électricité, demande aux cheminots de sortir et marmonne contre ses musiciens intermittents. 
Ce Murat si peu aimable ne revient pas aux rappels, peu insistants d’ailleurs, et dévalorise ses qualités de créateur original à la voix veloutée. 
J’ai essayé de prendre quelques notes dans l’obscurité mais je n’arrive pas à les relire, tant les mots sont emmêlés, à l’image d’une diction proche de celle susurrante de Charlélie Couture.
Je retiens quelques thèmes : la mort (à couper), Noël, les ruptures, quelques fleurs, et que « Montboudif lui dit plus trop ».
Pourtant : 
« C'en est bien fini de l′éternel retour du blues
Je te présente mon chat
La nouvelle princesse of the cool »
 
La musique prend le dessus et les paroles finissent en petits cris inarticulés, 
il chantonne, languide, et le plaisir vient quand on connaît déjà la chanson :
« Frankie », « La pharmacienne d’Yvetot ».
Alors je suis allé pêcher sur le net quelques mots d'éternel adolescent qui se calment sous des rythmes sympas.
« Mais que reste-t-il des chansons 
 Que reste-t-il d’un amour  
Ne reste-t-il qu’un prénom 
Qui ne rime plus avec toujours ? »
A propos de sa chanson « Marylin et Marianne » 
je retiens plutôt une de ses déclarations:
« Je tète le rock par Marylin et je tète l'Histoire de France par Marianne »
que les hermétiques paroles où il serait pourtant question de Samuel Paty:
« Avant j'te méprise
Avant faut qu'j'y aille
Pas souvenir d'un seul pêché​
Avant Marylin
Nu au secret de l'eau
Avant Marianne
Sans penser y laisser la peau » 
Son 24° album se nomme « La Vraie Vie de Buck John », 
« J’aimerions savoir
Où c'putain d'convoi va passer
J'aimerions ce soir
Dormir où Geronimo rêvait »