dimanche 24 janvier 2021

Travaux sur la N89. Murat.

J’avais appris à aimer l’Auvergnat 
et ce titre datant de 2017 appelait à des retrouvailles du côté de Clermont-Ferrand où passe la N89,  mais il s’agit plutôt de travaux musicaux expérimentaux.
Sous une pochette aux couleurs rappelant les maillots des cyclistes de « La vie Claire », les musiques évoquent les travaux de l’Institut de recherche et coordination acoustique/musique (IRCAM) jadis à la pointe de la modernité, donc présentement démodées.
Si « Feignasse, radasse connasse pétasse » de « Dis le le » accroche l’oreille,
parmi les quatorze chansons présentées en un fil continu qui peut séduire ou agacer, 
nous ne pouvons pas dire que nous n’avons pas été avertis dès le début : 
« Cette fois «  Les pensées de Pascal » je m’en fous. » 
Les clips n’éclairent pas davantage la nuit électro et dans le morceau qui donne le titre de l’album, il confirme :  
« J’aime pas le travail ». 
Dans « Alco » :  
« Je crois bien que cette fois ce sera le (bip) de l’angevine. » Quelle audace !
Je préfère en conclusion dans la « Chanson de Sade » : 
« Le temps emporte nos souvenirs super sapés »
 Quand « La vie me va » : 
« En balade viens partons en balade partons viens partons en balade 
En balade là-haut sur la montagne » C’est là qu’il me va. 
« Quel est le problème Moïse ? »: 
« T’aime plus la musique Vercingectéro. »  
C’est donc ça ?
Alors quelques métaphores feront l’affaire dans « Coltrane » pour la touche jazz : 
« Pris dans le givre du temps essuie-glace. » 
Et des réitérations dans « Garçon »:  
« Aime moi ceci aime moi cela » 
ou dans « Le chat » :
« N’ouvre pas n’ouvre pas ».

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire