jeudi 15 septembre 2022

Anne Bothuon. David Farren

Effet « Wahoo ! » à la galerie 66 à Périgueux 
face aux personnages d’Anne Bothuon ficelés dans la ouate.
Ce matériau léger comme un nuage, est utilisé d’une façon originale avec la tarlatane dont j’ai appris à l’occasion le nom de cette « étoffe de coton à tissage très lâche et très apprêté, contrairement à la mousseline, plus souple et légère ».
Le résultat est poignant : l’humanité des modelages représentant des femmes nues loin de la perfection du Bernin les rend tout aussi belles.
La légèreté des rêves effleure l’expressivité des rides.
Ces êtres de théâtre ont croisé nos vies affairées et leurs images persistent après avoir poussé la porte de la galerie où nous n’avions pourtant pas la prétention d’acquérir une de ces œuvres impressionnantes.
J’aurais par contre bien aimé acquérir une page des carnets de l’anglais David Farren
mais elles n’étaient pas en vente.
Ses aquarelles vives plus accessibles que les grandes toiles m’avaient frappé dans la profusion de deux sketchbook où chaque feuille recto-verso a saisi les vibrations de la lumière.
Les aquarelles sont devenues tellement communes 
qu’une découverte n’en a que plus de prix.
Dans leur familiarité, la virtuosité des esquisses m’a touché.
L’anglais a beaucoup valorisé le Périgord : classique et tellement charmant.

1 commentaire:

  1. Je suis éblouie et dans mes petits souliers devant de belles aquarelles. Que de personnes qualifiées d'amateurs font des tableaux tout à fait impressionnants, à mes yeux en tout cas. Les seules oeuvres que je n'aime pas sont celles qui visent à reproduire à la perfection une photographie...

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