face aux personnages d’Anne Bothuon ficelés dans la ouate. Ce matériau léger comme un nuage, est utilisé d’une
façon originale avec la tarlatane dont j’ai appris à l’occasion le nom de cette
« étoffe de coton à tissage très lâche et très apprêté, contrairement à la
mousseline, plus souple et légère ». Le résultat est poignant :
l’humanité des modelages représentant des femmes nues loin de la perfection du
Bernin les rend tout aussi belles. La légèreté des rêves effleure
l’expressivité des rides. Ces êtres de théâtre ont croisé nos vies affairées et
leurs images persistent après avoir poussé la porte de la galerie où nous
n’avions pourtant pas la prétention d’acquérir une de ces œuvres impressionnantes.J’aurais par contre bien aimé acquérir une page des carnets
de l’anglais David Farren,
mais
elles n’étaient pas en vente. Ses aquarelles vives plus accessibles que les
grandes toiles m’avaient frappé dans la profusion de deux sketchbook où chaque feuille recto-verso a saisi les vibrations de la lumière. Les aquarelles
sont devenues tellement communes
Je suis éblouie et dans mes petits souliers devant de belles aquarelles. Que de personnes qualifiées d'amateurs font des tableaux tout à fait impressionnants, à mes yeux en tout cas. Les seules oeuvres que je n'aime pas sont celles qui visent à reproduire à la perfection une photographie...
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