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samedi 1 janvier 2022

Almanach dauphinois 2022.

Avec un  baccalauréat où 91,7% des candidats en Isère ont été admis nous savons bien que nous sommes une vingtaine d’années après l’an 2000, mais les 135 pages de la publication renouvelée chaque hiver 
rappelant ces chiffres, regardent essentiellement vers le passé, bien que le terme pandémie apparaisse sans sa traduction en patois. 
« Où vas-tu ? » se dit « on va-t ? » à Saint Vérand et « on vâtche ? » à Saint Chef.
Et lorsqu’un ange s’adresse à des bergers ceux-ci répondent : 
« - Est ne pas tao de neou zi dire
Faut neou menâ y tie kul’e »
-Ce n’est pas le tout de nous le dire,
Faut nous mener là où il est »
Il y a matière à se remettre la mémoire en ordre dans le rappel des évènements entre l’été 20 et le 21 en Dauphiné :
« Décès de Gisèle Halimi en juillet… 30 cm de neige à Villard de Lans le 27 septembre »
C’est toujours en juin que « les vers luisants mâles prennent leurs ailes ».
Sagesse appliquée aux jardins et aux hommes :  
« Quand mars fait avril, avril fait mars »
« On doit quérir en la jeunesse ce dont on vivra en la vieillesse » 
La nature est très présente: la pomme reinette du Canada, « sa peau est bosselée et côtelée. Son œil, grand, ouvert parfois mi-clos, est enfoncé dans une cavité évasée et inégale sur les rebords. Elle ne tombe pas. » Le trèfle et le bourdon sont décrits avec minutie.
Des témoignages de centenaires, loin des jérémiades, illustrent modestement, dignement, les vertus de la maturité :  
« pour devenir centenaire, il faut commencer jeune ». 
Des expressions dauphinoises sont rappelées :  
« as-tu de l’agent après toi ? Chercher après quelqu’un ; accroche ta veste après le porte-manteau. » 
J’avais déjà lu « L’histoire du cochon nommé Carlos » dans « Les maisons racontent » de l’excellent Louis Fournier de Virieu. Le conte de « La petite Jeanne » dans la vallée du Buech est aussi charmant.
Cette année le Vieux dauphinois s’est rendu à Saint Bonnet en Champsaur, au pays du tourton (beignets farcis d’une purée de pomme de terre, de tomme, oignons ou blanc de poireaux) et de Lesdiguières qui avait, du temps d’Henri IV, porté le fer contre les catholiques avant d’abjurer la religion réformée.
Des blagues de Fafois et sa famille, une institution, sont disséminées par ci par là : 
- Ce n’est pas la peine d’arroser les fleurs artificielles, Mlle Fafois.
- Je sais, Madame : je n’ai pas mis d’eau dans l’arrosoir. 
Qui se rappelle que l’équipe de Vienne entrainée par Jean Etcheberry  avait été championne de France de Rugby en 1937 ?
Aux grands hommes l’almanach reconnaissant évoque Claude Louis Berthollet, inventeur de l’eau de javel et Jacques Juliard aviateur déclaré mort pour la France en 1944 et pourtant survivant.
Le tas de fumier, signe extérieur de richesse, est à l’honneur et le garde-champêtre a droit à un roulement de tambour. La bise rituel plus récent, remise en cause par la pandémie est l’objet d’une petite étude.
Les savoirs anecdotiques feraient-ils partie d'une présence au monde désuète? Crest, Gap, Rives, ont leurs homonymes aux Etats-Unis. J'aime bien.

dimanche 1 juillet 2018

Mots pour les enfants.

Chaque année le dernier billet de la saison du blog était souvent consacré aux mots d’enfants comme ceux là :
Jeu entre le frère et la sœur :
«-  Tu veux te marier avec moi ?
- Un peu » 
En hiver :
«  J’aime pas quand il neige, parce qu’il pleut des miettes. »
En été :
«  Nino, tu sais la différence entre la mer et un lac ?  La mer, elle est salée et ..
- Le lac, il est sucré ! »
Et puis les petits de mes fournisseurs et les miens étant devenus plus grands,
je vais plutôt reproduire cette année quelques blagues, devinettes, charades, que j’ai pu envoyer à mes petits enfants au moment de partir à l’école.
C’est eux qui avaient commencé :
Quel est le poisson qui ne fête pas son anniversaire ? Le poisson pané.
………….
Devinette : je suis frais quand je suis chaud.
Qui suis-je ?
Le pain.
….
Qu’il fasse jour qu’il fasse nuit, je ne quitte pas mon lit,
qu’il fasse froid qu’il fasse chaud, je vais toujours à la mer,
qui suis-je ?
La rivière.
………….
Je l’ai même envoyée deux fois :
Monsieur et madame Fonsec ont une fille
comment s’appelle-t-elle ?  
Sophie.
………….
Le chien chasse mon premier.
Mon premier chasse mon deuxième.
Mon troisième est le résultat de 4 moins 2.
Mon tout je te la pose.
Charade.
…..
Et la première de toutes les énigmes :
« Qui marche sur quatre pattes au matin, sur deux à midi et sur trois le soir ? »
Oedipe répondit au Sphinx :
l'Homme.
Enfant, il marche à quatre pattes, adulte, il marche sur ses deux jambes, et, vieux, il s'aide d'une canne.
……….
Blague Carambar entendue dans le TGV :
Que font deux tranches de pain quand elles se rencontrent ?
Elles font à mie à mie.
…………..
La maîtresse demande à Toto.
- Quelle est la cinquième lettre de l’alphabet ?
- Euuh
- C’est bien Toto.
…………
Trois steaks hachés se promènent dans la forêt et tout à coup disparaissent.
Leur maman les a retrouvés.
- Mais où étiez vous passés ?
- Ben on steak haché.
………..
J’ai 6 jambes, deux têtes un œil. Qui suis-je ?
Une menteuse.
…………..

  1. Reprise du blog le lundi 3 septembre.

mardi 6 septembre 2016

Expressions de par chez nous.

Exploitant le riche lexique dauphinois de ce site http://www.electriccafe.org/dauphinois/
j’ai relevé quelques expressions dont l'usage n’est pas forcément familier au-delà de Chabons ou de Moissieu sur Dolon.
D’abord, à tout seigneur, tout honneur :
un « ministre », je ne savais pas qu’il désignait un bouc pour une histoire digne de Fafois
La Marie avait acheté un ministre pour saillir les chèvres des voisins
- Tu n'as pas de place pour lui, dit un mauvais plaisant.
- Eh bien, je le mettrai dans ma chambre.
- Tu y penses pas, ça sent tellement mauvais.
- Oh, ça fait rien, faudra ben qu'il s'habitue !...
Et voici une compilation de ces expressions dont le sel s’est perdu parfois.
« Il ne veut pas que ce soit le dit.
Le Jacques vend son pré, ça va pas chercher loin.
Ç'aurait été un bon joueur s'il avait arrêté de faire le Jacques.
J'ai eu une chance à la belote, c'est affreux !
Depuis qu'il est à l'hospice, il va pas en prenant.
Pendant qu'on est après, on va finir.
Ce vieil arbre est si dur que je peux pas l'avoir avec la scie : il faudrait un passe-partout.
Je t'en baillerais, moi, de tripper le jardin !
Quand j'étais minot, j'allais en champs les vaches.
Je l'avais jamais vu colère comme ça !
Ces taches de cambouis sont bien parties. Maintenant, c'est plus de connaître.
Ça y est, il fait beau, il a dépaillé les cardons !
Quand je suis arrivé, le Dédé rentrait son foin... Je lui ai donné la main à finir.
Des fois qu'ils auraient oublié ?
Ça fait six mois qu'il fréquente la Dédée, ils vont sûrement se marier bientôt !
Depuis qu'il a trouvé cette bande de copains, le François rentre toujours à point d'heure !
Il est mais puis saoûl : il recommence à boire
Avec cette sècheresse, il y a peu de champignons : on va quand même tâcher moyen de trouver quelques trompettes pour faire une omelette.
On va prendre du souci, je voudrais pas rentrer de nuit. »

vendredi 1 janvier 2016

La bonne année.

« Je ne prendrai pas de calendrier cette année, car j'ai été très mécontent de celui de l'année dernière ! » Alphonse Allais
De toutes façons, par chez nous, le facteur ne passe plus pour les calendriers.
Bonne année à venir. 2016.

mercredi 24 juin 2015

Mots d’enfants.

Depuis longtemps, quand s’approchent les vacances, je livre quelques mots d’enfants :
Titouan notre pourvoyeur depuis des années regarde Papy tartiner des toasts au roquefort:
"il est périmé ton fromage!"
Lilou est dans son bain, se lave la tête et dit: 
"mamie, maman m'a acheté un démêlant à la diarrhée"... (au tiaré).
Copié sur une page Facebook d’une de mes anciennes élèves qui assure de l’accueil péri scolaire :
- Je t'ai gardé une papillote
- Oh merci bichette.
- Moi aussi quand j'aurais des papillotes je t'en donnerai !
- Merci mon bichou c'est gentil
- Et moi je te donnerai des bonbons !!!
- Bah dit donc vous me gâtez !!!
- Et ben moi ... je te donnerai de la viande
- Heu ... merci ... C'est gentil.
Maintenant je puise quelques mots dans le lexique de ma petite fille recueilli par son papa :
De l’historique : « Pipapo »( aspirateur) au « Tifiss »( dentifrice) en passant par  le « Tatipiss » (feu d'artifice) dans sa première année.
A deux ans, il convenait de fêter l’anniversaire : « Joineuhieuh vertaiheuuuuu »
mais il faut bien : « Tu me t'aides, je veux c'est papa qui t'aide (aide moi) »
Elle a découvert le bon parfum du savon liquide : « Je sens la chèvrefeuille »
 A trois ans c’est le temps des bottes en « cailloudechou »
des grandes questions : « Quelle heure et demie ? »   
des inventions : « Raisinsier» (vigne)  
de « Rentrer à poings fermés » 
après avoir « Jeté un clin d'œil » 
et de toutes façons : « Le point c'est tout »

mercredi 15 avril 2015

Le musée de l’entreprise Raymond.

Tellement de musées industriels se sont installés dans les locaux d’usines désaffectées que la visite de celui de l’entreprise Raymond au 114 cours Berriat à Grenoble est réjouissante.
Cette société est en pleine forme (9,5 % de croissance cette année).
Depuis les agrafes destinées à la ganterie jusqu’aux fixations techniques en particulier dans l’automobile qui en font un des leaders mondiaux, il est passionnant de parcourir 150 ans d’histoire guidés par l’ancien patron qui nous a accueilli en personne avec deux dames à la retraite qui consacrent des heures à l’entreprise où elles continuent à s’investir.
Au départ trois compagnons (Raymond, Allègre, Guttin) montent un atelier rue Chenoise pour fabriquer des boutons métalliques à estamper au nom du client.
Avant la guerre de 1870, ils seront rejoints par 15 autres personnes travaillant 14 h par jour, 6 jours sur 7. Leur invention du crochet à hélice qui se rive sur le cuir connaitra le succès en permettant de se passer du passepoil aux boutonnières long et délicat à broder.
Grenoble fournissait le monde entier d’articles en chevreaux issus des montagnes environnantes.
Cette production gantière nécessitait des boutons.
L’entreprise s’installe à l’emplacement d’une usine de fils de pêche et compte 300 personnes. L’invention du premier bouton pression en 1886 donne une impulsion aux effectifs qui atteignent aujourd’hui 5500 personnes dans 14 pays avec 350 chercheurs en bureaux d’études qui mènent 1500 projets par an. Le portefeuille de brevets est au cœur de la fabrique.
La fabrication d’accessoires de mode s’arrête en 1999, alors que pendant les trente glorieuses,  les clips de fixation pour l’électro ménager, l’ameublement, les constructions navales, le bâtiment se sont multipliés. 

Depuis les attaches sur cuir jusqu’aux tôles, l’innovation a toujours été le moteur de l’entreprise qui a conçu certaines de ses machines et les outils destinés à la pose de pièces fabriquées désormais en salles grises. Une usine en Alsace travaille sur des colles. 
400  pièces en moyenne sont nécessaires pour fixer câbles, tableau de bord, garnitures dans un véhicule.
S’il est amusant de repérer tant d’objets cachés de notre quotidien, la fierté des entrepreneurs et de leurs collaborateurs se comprend, quand l’idée d’un concepteur qui a imaginé un raccord pour un circuit de carburant permet de faire vivre 1500 personnes.
7 milliards de pièces métalliques sont  pressées, cintrées, découpées à partir de 70 000 tonnes d’acier. Les injections plastiques depuis 1955 permettent de palier les inconvénients de l’oxydation des métaux et assurent une étanchéité indispensable aux fixations techniques.
Nous  étions en visite à la suite d’un groupe d’étudiants en génie mécanique attentifs, de quoi contredire les litanies déprimantes sur la formation.
L’adaptation n’étant  pas qu’un mot, fut il maître mot, avec les flux tendus, la logistique doit répondre au quart de tour pour que la créativité continue à se concrétiser. 
Le bruit des machines de la nouvelle usine de Saint Egrève et la magnifique nouvelle configuration du siège historique permettent de croire à la poursuite d’une puissante dynamique reliant la conception au développement, à la commercialisation.

mercredi 1 janvier 2014

Bon an

La photographie est prise sur le vieux port à Marseille sans montage, les reflets sont ceux d’un miroir de 46 sur 22 mètres de  Norman Foster.
Je prends un petit morceau d'un texte d'Ariane Mnouchkine paru sur Médiapart  pour présenter mes voeux aux lecteurs de ce blog :
« Et surtout, surtout, disons à nos enfants qu’ils arrivent sur terre quasiment au début d’une histoire et non pas à sa fin désenchantée. Ils en sont encore aux tout premiers chapitres d’une longue et fabuleuse épopée dont  ils seront, non pas les rouages muets, mais au contraire, les inévitables auteurs. »

dimanche 30 juin 2013

Proverbes détournés.



Pour clore la saison, je suis allé chercher sur d’autres sites dont je n’ai pas retenu l’appellation*, quelques formules amusantes. 
Quand on tape « proverbes détournés » sur le moteur de recherche, les trouvailles savoureuses abondent.
- Vaut mieux avoir volé un bœuf
Tout le poulailler et l’étable
Que piquer l’œuf.
- Un âne averti en vaut deux.
- Pour vivre heureux, prends ton cachet.
- Il faut pas casser les mêmes œufs
dans l’même panier.
- La nuit tous les fachos sont gris.
- C’est-y qu’y a pas d’fumier sans dieu.
- Ventre affamé n’a pas d’papiers.
- La flemme est l’avenir de l’homme.
- C’est pas ton frère, s’il se nettoie.

Bonnes vacances aux lecteurs fidèles et rendez-vous début septembre.
* Une buissonnière comparse précise:
"Les proverbes détournés sont une bien belle chanson d'Allain Leprest, Loïc Lantoine, musique JeHaN, chantée par JeHaN avec dans le refrain: "je suis pour l'indépendance du verbe" et qui a pour titre Tous les proverbes,  enregistrée sur le CD : Les ailes de JeHaN. "
Merci.
..........
Voilà l'été

mardi 1 janvier 2013

Jour de l'an.




 « Tenez dit l’avare : voici un calendrier neuf et qu’il vous fasse toute l’année ! » 
 Jules Renard
.......
Sur le site de Médiapart: effet miroir

samedi 1 janvier 2011

2010 est passé. Bon 2011.

J’ai choisi cette image d’une rue obscure de Lyon pendant la fête des lumières, avec des coins rendus à la nuit, pour mieux faire ressortir la magnificence des lieux illuminés.
Que 2011 connaisse des couleurs plus gaies que la dite année dix qui fut plutôt sombre, même si c’est toujours le même peintre qui tient le pinceau noir !
« Peintre » désignait un piètre joueur dans l’argot un peu désuet au bord des terrains de foot ou de rugby, avec ceux qui savent de quoi on parle quand « le cochon est dans le maïs », mais ce n’est pas encore 2012.
Bon MMXI.

vendredi 1 janvier 2010

« Une année de plus …

« ... à quoi bon les compter ?
Ce jour de l’An parisien ne me rappelle rien des premier janvier de ma jeunesse ;
et qui pourrait me rendre la solennité puérile des jours de l’An d’autrefois ?
L’année n’est plus cette route ondulée, ce ruban déroulé qui, depuis janvier,
montait vers le printemps, montait,
montait vers l’été pour s’y épanouir en calme plaine, en pré brûlant coupé d’ombres bleues, taché de géraniums éblouissants,
puis descendait vers un automne odorant, brumeux, fleurant le marécage, le fruit mûr et le gibier,
puis s’enfonçait vers un hiver sec, sonore, miroitant d’étangs gelés, de neige rose sous le soleil … Puis le ruban ondulé dévalait, vertigineux,
jusqu’à se rompre net devant une date merveilleuse,
isolée, suspendue entre les deux années comme une fleur de givre :
le jour de l’An … »

C’est de Colette dans « les vrilles de la vigne » remise en majesté sur le blog
« Actu bien pris tes comprimés » que vous pouvez visiter à partir de la colonne de droite de cette page, je viens de le découvrir et mis dans mes blogs préférés.
Sur son bandeau une citation de Desproges :
"En cas de morsure de vipère, sucez-vous le genou, ça fait marrer les écureuils"
L’année commence bien.

dimanche 15 novembre 2009

Objet mystérieux

Un ami a trouvé chez un tonton bricoleur ces douze pièces en deux tailles différentes.Une inscription "marque déposée" est gravée sur chaque barrette dentelée.
Si un lecteur de ce blog connait leur usage, et qu'il nous le fasse savoir, nous serons contents de lever ce petit mystère.

dimanche 13 septembre 2009

Brocante à Leyment

L’animateur de l’une des plus grandes brocantes de France (20km de stands) adore collectionner les mots qui désignent les amateurs de collections : ainsi celui qui accumule les machines à écrire est mécascriptophile, on peut lui signaler grâce à internet: bicariophile pour celui qui amasse des pichets, bourbouphile pour qui amoncèle des barbotines donc bourboubicariophile pour celui qui thésaurise des "pichets en barbotine" !
Nous avons accru notre colonie de statuettes en régule (un alliage d'étain ou de plomb et d'antimoine). Beaucoup des 70 000 chineurs qui se pressent dans les rues et les champs de ce village de l’Ain proche de Lagnieu arrivent avec leurs caddies, diables, poussettes et repartent avec des trésors. Johnny Hallyday sur la sono, nous sommes bien dans une farfouille, un vide-grenier, et la nostalgie donne à fond. Je me rattrape de mes anciens emballements purificateurs en laissant 1€ pour un « Paris Match » de 1967 qui présente un assaut américain sur la cote 881 : « A peine un trou de viet (sans même la majuscule) est-il conquis et nettoyé, qu’il faut attaquer le suivant à coup de grenades » Il y a les publicités : « Mademoiselle, vous avez une si jolie écriture…Oui monsieur j’ai aussi un vrai stylo à plume : le nouveau Reynolds »

vendredi 15 mai 2009

Un an de blog

Depuis un an, j’ai déposé sur le blog 342 articles, 4025 personnes ont jeté un coup d’œil pendant un temps moyen de 1 minute 07, et 2963 visiteurs sont revenus , si bien que 11 160 pages ont été lues. Quand quotidiennement je constatais qu’il y avait une trentaine de visites, je restais parmi des effectifs familiers, mais le nombre total de visites sur une année : 6989, s’il est ridicule en regard des blogs majeurs, contribue à accroître mes étonnements par rapport à Internet.
Je participe aussi à un blog collectif « Réussir Ensemble Saint Egrève » où la confiance en l’expertise de chacun s’essaye à la mise en œuvre. Nous travaillons pour que la vigilance critique soit de mise, afin de sortir de notre communauté élective. Il est bon de secouer des hiérarchies, de remettre en cause la distance entre élus et électeurs dans cet espace qui peut combler ceux qui font de la coopération une éthique.
Pour continuer à me servir des mots de Daniel Bougnoux au forum de la « République des idées », les nouvelles du mardi de Marie Thérèse font en sorte que le passage de "la graphosphère" à la "numérosphère" est … un simple transfert.
Lundi : c’est cinéma.
Mardi : d’autres écritures. Dany et Marie Treize ont déjà donné.
Mercredi : j’arrive bientôt au bout de mon autobiographie professionnelle, « Faire classe ».
Jeudi : beaux arts.
Vendredi : livres
Samedi : politique
Dimanche : spectacles.
Je parsème au fil des jours quelques recettes de cuisine et des propos de canapé sur le foot.
Je remercie les piliers du site « Mon Saint Egrève » qui m’ont poussé à passer à l’acte et Gabriel qui m’a donné le coup de pouce technique décisif.
Au miroir de mon écran, en feuilletant l’album de mes photographies publiées, mon "ombre numérique" se tient, mais si l’expression électronique se veut interactive, la rareté des commentaires inclinerait à penser que ce blog est surtout un monologue.
Désormais, j’entrerai peut être dans un cycle de publications moins contraignant, et observerai une pause le samedi, jour de moindre fréquentation.
Là pour une bonne semaine, je n’ajouterai pas d’articles car j’ai le privilège de consacrer tout mon temps à voir des dizaines de films, je change d'écrans, et bien que ce soit au Cannet, je ne résiste pas à reproduire : « Yes we Cannes »
Je rédige mon article prochain pour lundi 25 mai.

samedi 11 avril 2009

30 heures sous un autocar en marche

Un Afghan de 19 ans a voyagé plus de trente heures attaché au châssis d'un autocar entre Athènes et Nowa Deba, dans le sud de la Pologne.
Il souhaitait gagner l'Italie mais s'est trompé de véhicule.
Le sien a accompli un périple de 2 800 kilomètres en passant par la Macédoine, la Serbie, la Hongrie et la Slovaquie.
Intercepté hier par les gardes à la frontière polonaise, Yahiya, originaire de Kaboul a dû panser quelques plaies : un câble de la boîte de vitesse du bus passait près de sa joue et l'incisait à chaque changement de régime.
Il a demandé l'asile en Pologne.
Une brève dans "Libération" il y a trois jours.

mardi 11 novembre 2008

L'imprévisible 2009


C’est le titre d’un agenda dont le prix 20,09 € pour cette année, donne le ton.
Une augmentation est à craindre pour l’an prochain, mais on ne pleurera pas son argent cette année, tant l’humour léger est présent à chaque page. Le premier mai est ainsi décrété « journée de la gratuité des temps d’attente ».Chaque jour est consacré à une cause allant de « la journée de la France qui se lève tôt » assez attendue à celle de « l’airbag » et autre « journée des variables d’ajustement ». Des anniversaires bien réels sont aussi mentionnés. Par exemple est cité toujours pour le premier mai :
« en 1899, pour la première fois, une automobile électrique, la Jamais Contente, dépasse les 100km/h ».
A chercher sur Internet, sur le site « le jeu de la règle ». C’est une maison d'édition de Caen qui a confectionné artisanalement ces 2009 mignons petits cadeaux.

lundi 23 juin 2008

Grenouille, chien fidèle.


Reconstituer un petit étang dans un lotissement peut révéler quelques inconvénients.
Les grenouilles ne connaissant pas les heures d’extinction des feux ( de l’amour), leurs cris peuvent entamer le sommeil des voisins. Quiès montrant ses limites, il fut décidé de déporter le mâle chanteur dans une mare plus isolée, distante d’un kilomètre. Au bout de deux semaines, Mister Croâ était de retour. Par quel mystérieux chemin ?

lundi 9 juin 2008

Brocante Saint Laurent


Chiné à la brocante Saint Laurent, ce dit « zouave » du XIX ième s’avère être un porteur d’eau, le morceau de balancier cassé a été recollé en guise de poignard. Les aléas d’une l’histoire.