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vendredi 29 janvier 2016

Dany & Alain.

A la télévision l’autre jour  Finkielkraut débattait avec Cohn-Bendit.
Je les apprécie tous les deux : peut-on être indécis à ce point ?
Comme on peut être mélancolique et aimer rire, passer de la nostalgie à la positive attitude, sacraliser la France et l’Europe…
J’ai été soulagé du respect qui passe entre les deux interlocuteurs et que le philosophe tant assailli ne soit pas «  monté dans les tours » où sa passion l’entraine souvent.
Le chroniqueur  d’Europe 1, qui sait y faire, a beau souligner son âge pour répondre à la sempiternelle question de Pujadas de sa candidature à la présidentielle, il reste le plus vert, même quand des politiques sensés promouvoir une autre politique, l’adjointe de Juppé et le maire de Montpellier, se présentent en fin d’émission, sans apporter de probante nouveauté.
Je suis las des amalgames qui mettent dans le même panier (de son) l‘animateur de « Répliques » et Zemmour, mais venant de Libé qui étiquette à droite, voire pire, toute parole critique à l’égard de la réforme du collège, je n’attends plus guère de nuance.
Le pamphlet  de Lindenberg «  Le rappel à l’ordre » datant de 2002, ressorti des oubliettes,  faisait la une du journal de Drahi sous le titre : « affreux, réacs et méchants » jour d’hommage à Scola, et la tête de l’auteur de « La Seule Exactitude » figurait en bonne place, dans un trou.
Les généralisations hâtives entre Islamistes et Islam ont été évitées ce jeudi soir. Le refus de l’essentialisation devrait valoir pour tout débat et s’appliquerait la formule qui tiendrait en un tweet : « ne fais pas à autrui… »
Attristés et littéraires,  comme le philosophe, oubliant des mots mais pas d’où nous venons, nous tricotons peut être le chanvre de notre corde, en trouvant bien futiles ceux qui n’estiment pas la cruauté de la période. La flamme bleue de L’Europe que Cohn-Bendit essaye de rallumer va pourtant chercher dans les mêmes profondeurs.
Un tel échange qui laisse percevoir la vérité des corps, la sincérité des acteurs, n’a pas la profondeur d’un livre ou même d’un article. La jeune prof de banlieue qui avait préparé son intervention insultante contre Finki sans écouter un mot de ce qui avait été dit, m’a parue insupportable mais révélatrice des difficultés de nouer un dialogue : « il n’est pire sourd… »
Et  la démarche passant par des « médiateurs » proposée par Dany pour protéger les femmes qui souffrent des fondamentalistes islamistes à la RATP ne me semble pas répondre à la question du syndicaliste passé inaperçue des blablas des  usagers des réseaux sociaux finalement assez moutonniers qui se sont dispensés souvent d'avoir vu l'émission, sans parler de lecture de la moindre ligne ou page des personnages exposés ce soir là .
…………
Le dessin du « Canard enchaîné » de cette semaine :

dimanche 14 septembre 2014

Les Copains d'abord.

Sous ce titre un peu daté, France 2 diffusait l’hommage rendu à Jean Louis Foulquier par trente chanteurs pour le trentième anniversaire des Francofolies à La Rochelle.
Une occasion de réviser des grands classiques : Souchon avec Foule Sentimentale, Jean-Louis Aubert, Elodie Frégé, Nolwenn Leroy et Renan Luce reprenant Dès que le vent soufflera de Renaud ou Salvatore Adamo et Les filles du bord de mer en duo avec Joyce Jonathan, Voulzy  ne nous rajeunit pas avec Changer le Monde  grâce au jasmin et au lilas…
Redécouvrir Un jour j’irais à New York avec toi  par Yannick Noah, Matt Bastard et Jean-Louis Aubert  ou L’Hymne de nos campagnes avec Tryo, Tri Martolod  cette fois par Nolwenn Leroy, ne pas se lasser de J’aime plus Paris de Thomas Dutronc.
Thiéfaine,  un pionnier de la place Saint Jean d’Acre, était tout à fait à sa place avec Lorelei ainsi que Bruel qui créa Casser la voix  après un bide  ici même, chanté sans complexe par Omar Sy maître de cérémonie dont ce fut la prestation la plus convaincante, après une série laborieuse de refus des différents intervenants de chanter avec lui en duo.
Bernard Lavilliers a garanti le minimum avec On the Road Again,  alors que je l’ai connu plus entrainant, Zaz  par contre avec Je veux emballa la foule très réactive et connaissant bien les répertoires,  ainsi la Super Nana de  Jonasz passa bien, même si l’interprète de La boite de jazz en fit un peu trop. Ce qui ne fut pas le cas de Bénabar émouvant avec "Je suis de celles"
« J'étais de celles
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom.
J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine. »
Parmi  les nouveaux, je n’accroche toujours pas avec Julien Doré, et si Christine and The Queens  a produit une interprétation originale d’Aimer est plus fort que d’être aimé de Daniel Balavoine ce fut sans émotion. Christophe Willem attire l’attention mais ne vaut pas Renan Luce léger comme Delerm. Sanson, elle, assure depuis toujours.

mercredi 9 avril 2014

Apocalypse. I. Clarke D. Costelle.

Des esthètes ont parait-il freiné l’inscription parmi les ressources mises à la disposition des enseignants de ces cinq épisodes de la guerre de 14-18 parce que les images sont colorisées : que de temps perdu et quelle incompréhension de notre époque où de jeunes cons trouvent que sur les tablettes le passé ferait mieux d’être arasé.
D’autres ont dit que ces émissions sur France 2 étaient trop scolaires : ce doit être pour cela que je les ai appréciées. Nous saisissons bien la dimension mondiale du conflit démarré entre souverains cousins et qui s’emballe très vite : les hécatombes arrivent au début : 20 000 tués le 22 août 1914, les dégâts collatéraux étant colossaux : le génocide arménien à motif religieux  a coûté la vie à 1 200 000 personnes. Dans le macabre décompte: 420 000 britanniques sont morts lors de la bataille de la Somme où l’artillerie a joué un rôle capital : le canon de 520 est capable d’envoyer un obus de 1400 kg à 16 km, les inventions pour tuer ne manqueront pas.
Les cinq épisodes sont remarquables qui mettent en cohérence des faits qui étaient disparates pour moi, bien que présentés comme toutes les séries par paquet de deux accentuant l’émotion du moment, mais leur portée en est amoindrie en réduisant  la diffusion dans le temps. Dispositif télévisuel à court terme qui agace les dents comme l’émission conclusive animée par Marie Drucker étalant son savoir tout neuf sur fiches, suivie de son people inévitable, cette fois Christophe Malavoy en promo avec un livre sur son grand père, au détriment des historiens remarquables http://blog-de-guy.blogspot.fr/2014/02/quelle-histoire-stephane-audouin-rouzeau.html . L’animatrice est toute contente parce qu’elle est dans la galerie des glaces à Versailles où ils se sont mis autour d’une grande table éclairée de néons rouges : nous sommes bien en 2014 bling, comme nous le rappelaient bien mieux les petites séquences intéressantes qui ponctuaient cette dernière émission (aspect des lieux aujourd’hui, où certains continuent à fouiller …).
Venaient après jusqu’à des une heure du matin, les épisodes concernant un certain Hitler qui s’était servi du traité de Versailles pour son ascension. 1918 n’était pas la date de la fin de la guerre.

dimanche 2 octobre 2011

Le Forestier. La maison bleue.

« C'était toujours la même 
Mais on l'aimait quand même 
La fugue d'autrefois 
Qu'on jouait tous les trois 
On était malhabiles 
Elle était difficile 
La fugue d'autrefois 
Qu'on jouait tous les trois »
La télévision rejoue les émissions de toujours avec toujours les mêmes si bien que De Chavannes apparaîtrait comme un petit nouveau...
mais j’ai été capté par une émission de FR3 concernant Le Forestier de retour devant la maison de San Francisco qui vient d’être repeinte … en bleu.
« Phil- à- la- kena » et « Psylvia » existent pour de vrai, et témoignent de l’honnêteté de l’auteur compositeur avec qui j’ai porté puis rasé ma barbe.
Les chansons accompagnent nos émotions, traversent et soulignent le temps.
Avec caméras ajoutées, les rides ont tendance à se remarquer un peu plus sous des lumières cruelles comme dans les miroirs des ascenseurs ; l’exercice de lucidité est salutaire.  
« Cette chanson, 
Quand je la chante, 
Je chante 
Pour du vent. 
C'est la chanson 
Du glas qui sonne. 
Personne Ne l'entend. »
Nous avons été féroces en même temps que lui, prenant des voix suaves au moment de « parachutiste », emballant « le soir à la brume » et passant « notre route » au moment où la fatigue nous tombait sur le dos.
La filiation avec Brassens,
la fraternité avec Cabrel, Souchon, Clerc,
la transmission avec Camille, Emilie Loiseau…
c’était chaleureux, parfois un peu empesé, mais une révision utile d’impérissables rimes.
« Dans ma tête, j'entends le grand ciné
Avec son gros anneau dans son zoreille »

samedi 31 octobre 2009

La mise à mort du travail.

Après l’émission de France 3, je voulais titrer ce billet :
« Les mots et les choses » mais vérification faite, cette association était un titre de Foucault Michel, alors : pas touche !
Je voudrais simplement faire part de ma perplexité de voir s’agrandir encore le fossé entre les mots et la réalité. Vieille remarque et pourtant à renouveler douloureusement avec ce documentaire terrible où la crise des valeurs de notre société saute aux yeux.
Au-delà des souffrances qui ont conduit des dizaines de salariés à mettre fin à leurs jours autour desquels il serait bien indécent de gloser, il y a la réalité des entreprises d’aujourd’hui. La rapacité, l’implacable logique du capitalisme financier. Des bonnes volontés de jeunes gens brisées pour satisfaire des actionnaires, l’inhumanité de ceux là et leurs courtes vues.
L’indignation m’est venue quand le baratineur en chef de Carglass dit qu’il ne leur est pas utile de se défoncer 50 heures, alors qu’ils n’ont pas d’autres issues ; la charge de travail ne peut être gérable, faute d’embauches. Ces discours avec le vocabulaire de l’humanisme sont insupportables quand ils prétendent travestir la loi du profit maximum.
Pour l’école d’où me parviennent des échos, ce ne sont pas seulement les mots des managers qui ont gagné ces terrains épargnés jusqu’alors mais les fatigues de cadres des plus solides sont inquiétantes et si aujourd’hui des enfants aspirent à devenir traders, je sais que mon monde a basculé, celui où les mômes rêvaient d’être pompiers.
Les techniques de motivations vont se sophistiquer pour que la dépose d’un pare-brise soit optimale et nous ne savons plus que trouver pour que notre jeunesse ait le goût d’étudier. L’anticonformisme bruyant concerne les accessoires de mode mais la housse du conformisme revêt l’éducation nationale.
Pour rire jaune, cet extrait du petit journal de Canal +, si vous ne l’avez vu.
L’incroyable mépris de Sarkozy à l’égard des paysans quand il redit mot pour mot un vieux discours et le silence des journalistes qui n’avaient rien vu ni sur la forme ni sur le fond.
Quant au débat sur la nation, il n’est pas indigne et je me souviens d’une tempête de plus qu’avait soulevée Ségolène en régénérant « la Marseillaise » à Marseille lors de la dernière campagne présidentielle. Mais je n’arrive pas à respecter Besson pour entrer dans un débat, ni je ne parviens à me sentir fier d’une patrie qui pour l’identité nationale bâtit un ministère comme pour la tolérance il y eut des maisons. Guaino va faire sonner de l’Hugo, c’est à vous dégoûter des mots, et ils iront caméras au cul piétiner nos Panthéons, nos rimes, nos rêves.

lundi 26 octobre 2009

Braquo

Une nouvelle série policière arrive sur Canal+. Je ne suis pas très familier du genre mais pris dans les insistances de la publicité, je suis allé voir ce qu’il advenait de Jean Hugues Anglade et de ses copains fonctionnaires dépendant du ministère de l’intérieur. Le commissariat est installé dans une usine désaffectée, grillagée, tuyauteries apparentes, monte-charge et boitiers électriques: attention danger!
Les personnages de noir vêtus se fourrent dans des situations difficiles et si je remarque l’élégance des cadrages, un rythme plus vif que sur « La Trois », c’est que l’intrigue ne m’a pas vraiment empoignée. L’esthétique du noir inscrit les personnages dans le fatalisme, la violence, l’amertume. Ils trainent leur désillusion sous des barbes de trois jours, derrière la fumée des cigarettes et les dialogues se déroulent sur fond sonore saturé. Le polar a tendance à jouer de la caricature, le filon est encore exploré en 2009, mais décidément pas en situation de me séduire.

samedi 9 mai 2009

Cassé !

Je regarde volontiers, le samedi à 13h 15, l’émission : « Mon œil » sur la deux. L’autre jour, un simple extrait très bref d’une interpellation de Pujadas à un responsable CGT de Continental faisait ressortir d’une façon cinglante la coupure des médias avec le peuple. J'allais dire interview, mais cela supposerait que l'invité ait la possibilité de développer un peu sa pensée, ce qui n'est pas le cas.
Après que des ordinateurs aient été passés par la fenêtre de la sous préfecture, le présentateur voulait faire dire à l’ouvrier interrogé qu’il regrettait ces « violences ». Mais instant rare de vérité, le syndicaliste ne s’est pas incliné devant le prêtre cathodique. Il n’est pas entré dans le jeu répondant comme j’ai pu le lire par ailleurs : « ils nous traitent de casseurs, mais qu’est ce qu’ils font contre ceux qui cassent nos vies ? » Les maîtres de l’opinion ont beau mettre des caméras jusque sous les douches, pour scruter la « vraie vie des vrais gens », le « journaliste » ne comprenait pas, il n’avait pas l’habitude, à l'Elysée pour les communications présidentielles, c'est plus facile. La force de cet ouvrier, sa solidité m’ont frappé, c’est que ces voix là se font tellement rares. Il ne se soumettait pas, ne rentrait pas dans le jeu, le présentateur vedette du journal télévisé en resta coi.

dimanche 7 décembre 2008

Souchon


Quand Carla fait sa promo, je passe à une autre station, pourtant je m’étais laissé séduire par sa voix douce, mais avec l’autre qui sature tous les hauts parleurs, ça fait beaucoup!
Quand Souchon passe sur toutes les radios : je cours.
L’autre soir je me suis calé devant la télé comme rarement : « le chanteur d’à côté ». Je me suis régalé bien sûr, avec cependant un petit fond de doute depuis que Nadine Morano a dit bien aimer « foule sentimentale ». Il n’y a plus de lieu où ils nous laisseraient en paix. Je ne lui contesterai pas d’aimer par exemple « avec le temps » du Ferré que je révère, ce n’est donc pas par sectarisme, mais est ce que cette chanson peut être ambiguë ? Pourtant elle dénonce les fausses idoles, les apparences trompeuses dont la madame sans gène de l’UMP est un exemple éclatant de jobardise. Comme lorsque mon chouchou Souchon interprète « dans les poulaillers d’acajou » devant Monory. Mais parfois le plaisir ne colle pas avec les convictions. Je m’étais bien donné le droit d’aimer « Le Nabucco » de Verdi qui retentissait pourtant dans les meetings de Le Pen. Au temps de « l’âge d’or », j’ai cru que les chansons changeraient le monde, et je me régale à « parachutes dorés », mais elles ne font que le raconter, et c’est déjà pas mal. Elles sont les témoins les plus vivaces du temps qui passe, et le vieillissement de nos idoles est le nôtre. « J’ai dix ans » encore des fois, et ce n’est pas moi qui lui reprocherait de parler des femmes en disant « les filles ». Les volutes de la nostalgie accompagnées du petit « pouet ! » pour ne pas se liquéfier : la vie rêvée, les trésors au fond des mers, nos faiblesses, nos maladresses, tout est léger, léger.

mardi 26 août 2008

L’Afghanistan


Et même si en dehors des bribes de journaux, de B.D., j’en savais plus sur ce nid des tempêtes, est ce que je pourrais me permettre d’avoir un avis tranché ?
Le taliban sans visage, celui qui est l’incarnation du mal absolu, même les soldats qui sont là bas s’étonnaient de le voir enfin …au bout de leur fusil.
Si une propagande folle a eu prise sur ces pauvres, c’est que leur pays est occupé, non ?
Je peux seulement trouver les présentations des journaux télévisés bien insuffisantes.
Pour la rentrée de Poujadas, ils avaient leur scoop à France 2 : un convoi, là bas, avait reçu une roquette non explosée, et le commentateur de commenter comme une partie sportive. « La volonté de ne rien laisser passer » où il est question de motivation et d’une défaite à dépasser (10 morts). Il y en avait eu d’ailleurs 50 (des civils, des enfants) lors d’une bavure au même moment mais c’est de la deuxième division.
En plateau la satisfaction : « l’essentiel c’est que ce soit du direct » qui aurait eu plutôt sa place en conférence de rédaction, mais c’est le blabla destiné aux professionnels de la profession, comme l’énumération à chaque reportage de quelques secondes de tous les patronymes des collaborateurs : « coucou, maman, c’est moi je suis dans la télé »

lundi 14 juillet 2008

Rome secrète.


Quel plaisir de retrouver des lieux où j’ai accompagné des collégiens récemment, avec des anecdotes, des musiques de films et la séquence de « La dolce vita »dans la fontaine de Trévi !

La ville éternelle n’épuise pas les clichés avec des murs antiques sous ses semelles. Les vues sont aériennes pour découvrir les potagers des moines, des terrasses fabuleuses. Mais le ton style M6, avec de pauvres prétextes scénarisés pour nous allécher avec des secrets en stuc, me confortent dans mes choix qui me conduisent à regarder la télé avec parcimonie.

Certes l’historienne de l’art est charmante mais son périple avec sa photographe, présenté comme un labeur, commençant avec un capuccino où est dessiné un cœur, conduit plutôt à penser qu’il est des travaux plus pénibles! Et le dilemme du meneur de défilé de mode pour choisir la bonne place : il est des alternoiements plus épiques ! Les colonnes millénaires s’érodent dans la circulation d’aujourd’hui, les scooters virevoltent. Ces airs de campagne, la beauté grandiose, si légère, familière, de cette ville empêchent de bouder son plaisir. Mais cette émission ne peut prétendre divulguer des secrets quand elle multiplie les encaustiquages de surface qui n’atténuent pas la fadeur. Et les Romains où en sont-ils avec leurs Roumains ? L’élection récente d’un maire à la formation fasciste assumée n’interroge pas seulement les critiques à la bile noire.

dimanche 22 juin 2008

Foot : commentaires télé


La qualification de la Turquie a plus fait avancer l’idée de son entrée dans l’Europe que bien des discours. Le foot est une affaire trop sérieuse pour être laissé aux « Grosses Têtes ». Larqué, Wenger, les rois des couloirs et du 4 4 2 post moderne : c’est quand même autre chose que Leboeuf / Rolland. On a dû déjà lui pardonner tant de fois au Thierry R., mais pour le dernier France-Italie, il paraissait tellement s’ennuyer, que ce serait charitable de l’inviter à prendre sa retraite. J’en serai à faire l’éloge de TF1, malgré Jean Pierre Christian qui s’est essayé dans la veine chauvine de son prédécesseur; heureusement, les techniciens semblent prendre le dessus. Quand il n’y a pas de français sur la pelouse, il est moins halluciné. Il nous avait pourtant "bassiné" avec Anelka qui n’était pas entré encore sur le terrain, plutôt que de commenter le match entre deux équipes anglaises qui comportaient plus de joueurs de l’équipe de France qu’un Bordeaux - P.S.G. Bon, sur M6 il y a Menez aussi, mais il ne se sent plus parfois ; il est aussi souvent pertinent que désagréable et ce n’est pas le ton pleurnichard que prend parfois la 2 qui élèvera le niveau. Vive Jeanmimi et Arsène!

mercredi 11 juin 2008

« Roumains : voleurs de poules »


C’est du Henri Leconte, sur le plateau de M6 après le match France-Roumanie. Le poulet est surgelé, Riton ! Je préfère pour les tziganes, avoir les mots d’Aragon chantés par Léo Ferré : « j’aimais déjà les étrangères quand j’étais petit enfant ». Cette équipe de France colorée me plait même si je ne m’enthousiasme plus pour des joueurs surpayés. Il y avait un supporter, l’autre jour, déguisé en super Dupont avec cape et béret. Il avait plus d’humour que bien des laborieux commentateurs, même si les aficionados doivent être plus royalistes que les rois des écrans qui changent de maillot comme de chemise... Et puis Ribéry va bien allumer des mèches.
« A chaque fois tout recommence
Toute musique me séduit
Et la plus banale romance
M'est l'éternelle poésie »