lundi 15 avril 2024

Chroniques de Téhéran. Ali Asgari Alireza Khatami.

Dispositif simple pour des constats élémentaires en neuf séquences avec des personnages à tous les stades de la vie face caméra, affrontant l’arbitraire le plus liberticide : nous sommes en Iran sous la coupe des religieux.
Chaque plan fixe déclenche l’indignation devant tant d’absurdité et révèle souvent de beaux caractères, surtout féminins.
Cette fois le tournage, effectué en une semaine, ne se déroule pas dans une voiture bien que la question de l’espace privé se pose à cet égard, mais aux guichets d’administrations, de commissariats, auprès d’employeurs éventuels, voire dans un magasin destiné à recouvrir  jusqu’aux petites filles.  
L’humour permet de ne pas désespérer totalement des petits et grands ne se laissant pas intimider par les serviteurs d’un état  tatillon, intrusif, totalitaire.

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