Que ce récit policier soit tiré d’une histoire réelle
n’importe pas vraiment, tant le propos amène à des considérations plus
générales avec une efficacité dépassant la déploration evidente concernant les
féminicides.
Le fait de ne pas trouver le coupable parmi tant de suspects
interroge sur la responsabilité collective des mâles tout en montrant combien
les hommes sont fragiles y compris parmi l’institution policière
essentiellement masculine percutée par la violence faite aux femmes.
Le scénario nous tient en haleine, le casting vraiment au
point nous fait croire à une immersion en milieu PJ sans superman, ni
exclusivement « bourrin » : de quoi passer un bon moment de
cinéma sans laisser au fond du sachet à pop corn toute sa tête.
« Dans le vieux
parc solitaire et glacé
Deux formes ont tout à l'heure passé.»
Deux formes ont tout à l'heure passé.»
Pour ceux qui seraient tentés de croire et de soutenir que le latin et le grec sont des langues mortes, j'attire leur attention sur le mot "feminicide" qui est un mot... nouveau. Je pourrais dire "néologisme". Personnellement, je ne vois pas la nécessité de recourir encore et toujours... au latin ou au grec pour faire des mots, mais je constate que quand "on" le fait, ça donne l'impression à tout le monde d'être plus intelligent et savant. (Je ne t'accuse pas personnellement, Guy, j'accuse... l'époque avec ses partis pris.)
RépondreSupprimerLa langue latine nous avait donné "homicide" pour les hommes ET les femmes, car le "homo" latin se référait à l'espèce humaine, au féminin comme au masculin. Cela suffisait à nos ancêtres, qui n'étaient pas tentés de s'imaginer que ce qui était caché n'existait pas, ou était annulé, mais n'était simplement pas MONTRE pour tous les regards.
Certes, nous, les modernes, nous manquons sacrément d'imagination...
On POURRAIT encore dire "meurtre", ou "meurtre d'une femme". Mais non... nous avons ressorti le latin...
Fin de plaidoyer pour aujourd'hui.