samedi 1 juin 2024

La république du bonheur. Ogawa Ito.

Dans ce deuxième volume, la jeune calligraphe japonaise toujours aussi vivante et vibrante, 
naturellement généreuse, partage sa vie avec son nouveau mari, papa d’une petite fille. 
« Pendant que je nettoyais la pierre à encre dans l’évier, de ravissants pépiements de moineaux se sont fait entendre ; peu après le jour s’est levé. Les deux femmes qui passent chaque jour devant la maison, chacune avec un chien en laisse, se sont éloignées ce matin encore en bavardant gaiement. » 
Les personnages vivent  en harmonie avec la nature en 365 pages élémentaires : 
« Le vent a soufflé, secouant fougères et feuilles de bambou nain, comme les instruments d'un orchestre qui joue à l'unisson. » 
Les saisons offrent, à chaque instant, une occasion de s’émerveiller : 
« Un papillon dansait dans les flaques de soleil. Il virevoltait de-ci de-là, comme fou de joie de pouvoir voler. » 
Chaque repas est une fête : 
« Bien manger à table avec ceux qu'on aime: 
rien ne surpasse un tel moment de bonheur et de luxe. »
Hatoko, attentive aux choses et aux êtres, porte toujours un soin méticuleux à son travail et trouve les mots justes pour les lettres diverses qu’elle envoie.
Sa sagesse, partagée autour d’un thé choisi, coule de source et renouvelle à chaque roman sa formule : 
« Plutôt que de rechercher ce qu’on a perdu, mieux vaut prendre soin de ce qui nous reste. »

1 commentaire:

  1. Sages conseils que j'applique du mieux que je peux. Merci.

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