Au cœur de l’été son cœur s’est arrêté. Le scandale de sa disparition s’excite sur la date de sa mort bien sûr, comme si nous ne devions disparaître qu’en novembre. Parmi l’agitation qui nous prend à la mort d’un proche, il en est une qui tourne autour des paroles : celle des chapelles sonores, des colonnes dans les journaux, sur des papiers bordés de noir. C’est le cas en cette fin juillet : cartes postales et ce faire – part.
Sur ce blog, je fais part à mon tour de ma sidération : François Sins est mort d’un arrêt cardiaque comme me l’a appris son épouse Valérie. J’ai connu François comme parent d’élèves dont j’ai apprécié la rigueur et l’humour, comme militant associatif généreux et de parole. Un militant de l’école. Un monsieur bien vraiment. Devant le vide, ses copains se tiennent par les épaules.