vendredi 29 janvier 2016
Dany & Alain.
dimanche 14 septembre 2014
Les Copains d'abord.
Qui disent jamais non
Les "Marie couche-toi là"
Dont on oublie le nom.
J'étais pas la jolie
Moi, j'étais sa copine
Celle qu'on voit à peine
Qu'on appelle machine. »
mercredi 9 avril 2014
Apocalypse. I. Clarke D. Costelle.
dimanche 2 octobre 2011
Le Forestier. La maison bleue.
Mais on l'aimait quand même
La fugue d'autrefois
Qu'on jouait tous les trois
On était malhabiles
Elle était difficile
La fugue d'autrefois
Qu'on jouait tous les trois »
La télévision rejoue les émissions de toujours avec toujours les mêmes si bien que De Chavannes apparaîtrait comme un petit nouveau...
mais j’ai été capté par une émission de FR3 concernant Le Forestier de retour devant la maison de San Francisco qui vient d’être repeinte … en bleu.
« Phil- à- la- kena » et « Psylvia » existent pour de vrai, et témoignent de l’honnêteté de l’auteur compositeur avec qui j’ai porté puis rasé ma barbe.
Les chansons accompagnent nos émotions, traversent et soulignent le temps.
Avec caméras ajoutées, les rides ont tendance à se remarquer un peu plus sous des lumières cruelles comme dans les miroirs des ascenseurs ; l’exercice de lucidité est salutaire.
« Cette chanson,
Quand je la chante,
Je chante
Pour du vent.
C'est la chanson
Du glas qui sonne.
Personne Ne l'entend. »
Nous avons été féroces en même temps que lui, prenant des voix suaves au moment de « parachutiste », emballant « le soir à la brume » et passant « notre route » au moment où la fatigue nous tombait sur le dos.
La filiation avec Brassens,
la fraternité avec Cabrel, Souchon, Clerc,
la transmission avec Camille, Emilie Loiseau…
c’était chaleureux, parfois un peu empesé, mais une révision utile d’impérissables rimes.
« Dans ma tête, j'entends le grand ciné
Avec son gros anneau dans son zoreille »
samedi 31 octobre 2009
La mise à mort du travail.
« Les mots et les choses » mais vérification faite, cette association était un titre de Foucault Michel, alors : pas touche !
Je voudrais simplement faire part de ma perplexité de voir s’agrandir encore le fossé entre les mots et la réalité. Vieille remarque et pourtant à renouveler douloureusement avec ce documentaire terrible où la crise des valeurs de notre société saute aux yeux.
Au-delà des souffrances qui ont conduit des dizaines de salariés à mettre fin à leurs jours autour desquels il serait bien indécent de gloser, il y a la réalité des entreprises d’aujourd’hui. La rapacité, l’implacable logique du capitalisme financier. Des bonnes volontés de jeunes gens brisées pour satisfaire des actionnaires, l’inhumanité de ceux là et leurs courtes vues.
L’indignation m’est venue quand le baratineur en chef de Carglass dit qu’il ne leur est pas utile de se défoncer 50 heures, alors qu’ils n’ont pas d’autres issues ; la charge de travail ne peut être gérable, faute d’embauches. Ces discours avec le vocabulaire de l’humanisme sont insupportables quand ils prétendent travestir la loi du profit maximum.
Pour l’école d’où me parviennent des échos, ce ne sont pas seulement les mots des managers qui ont gagné ces terrains épargnés jusqu’alors mais les fatigues de cadres des plus solides sont inquiétantes et si aujourd’hui des enfants aspirent à devenir traders, je sais que mon monde a basculé, celui où les mômes rêvaient d’être pompiers.
Les techniques de motivations vont se sophistiquer pour que la dépose d’un pare-brise soit optimale et nous ne savons plus que trouver pour que notre jeunesse ait le goût d’étudier. L’anticonformisme bruyant concerne les accessoires de mode mais la housse du conformisme revêt l’éducation nationale.
Pour rire jaune, cet extrait du petit journal de Canal +, si vous ne l’avez vu.
L’incroyable mépris de Sarkozy à l’égard des paysans quand il redit mot pour mot un vieux discours et le silence des journalistes qui n’avaient rien vu ni sur la forme ni sur le fond.
Quant au débat sur la nation, il n’est pas indigne et je me souviens d’une tempête de plus qu’avait soulevée Ségolène en régénérant « la Marseillaise » à Marseille lors de la dernière campagne présidentielle. Mais je n’arrive pas à respecter Besson pour entrer dans un débat, ni je ne parviens à me sentir fier d’une patrie qui pour l’identité nationale bâtit un ministère comme pour la tolérance il y eut des maisons. Guaino va faire sonner de l’Hugo, c’est à vous dégoûter des mots, et ils iront caméras au cul piétiner nos Panthéons, nos rimes, nos rêves.
lundi 26 octobre 2009
Braquo
Les personnages de noir vêtus se fourrent dans des situations difficiles et si je remarque l’élégance des cadrages, un rythme plus vif que sur « La Trois », c’est que l’intrigue ne m’a pas vraiment empoignée. L’esthétique du noir inscrit les personnages dans le fatalisme, la violence, l’amertume. Ils trainent leur désillusion sous des barbes de trois jours, derrière la fumée des cigarettes et les dialogues se déroulent sur fond sonore saturé. Le polar a tendance à jouer de la caricature, le filon est encore exploré en 2009, mais décidément pas en situation de me séduire.
samedi 9 mai 2009
Cassé !
Après que des ordinateurs aient été passés par la fenêtre de la sous préfecture, le présentateur voulait faire dire à l’ouvrier interrogé qu’il regrettait ces « violences ». Mais instant rare de vérité, le syndicaliste ne s’est pas incliné devant le prêtre cathodique. Il n’est pas entré dans le jeu répondant comme j’ai pu le lire par ailleurs : « ils nous traitent de casseurs, mais qu’est ce qu’ils font contre ceux qui cassent nos vies ? » Les maîtres de l’opinion ont beau mettre des caméras jusque sous les douches, pour scruter la « vraie vie des vrais gens », le « journaliste » ne comprenait pas, il n’avait pas l’habitude, à l'Elysée pour les communications présidentielles, c'est plus facile. La force de cet ouvrier, sa solidité m’ont frappé, c’est que ces voix là se font tellement rares. Il ne se soumettait pas, ne rentrait pas dans le jeu, le présentateur vedette du journal télévisé en resta coi.
dimanche 7 décembre 2008
Souchon
Quand Carla fait sa promo, je passe à une autre station, pourtant je m’étais laissé séduire par sa voix douce, mais avec l’autre qui sature tous les hauts parleurs, ça fait beaucoup!
Quand Souchon passe sur toutes les radios : je cours.
L’autre soir je me suis calé devant la télé comme rarement : « le chanteur d’à côté ». Je me suis régalé bien sûr, avec cependant un petit fond de doute depuis que Nadine Morano a dit bien aimer « foule sentimentale ». Il n’y a plus de lieu où ils nous laisseraient en paix. Je ne lui contesterai pas d’aimer par exemple « avec le temps » du Ferré que je révère, ce n’est donc pas par sectarisme, mais est ce que cette chanson peut être ambiguë ? Pourtant elle dénonce les fausses idoles, les apparences trompeuses dont la madame sans gène de l’UMP est un exemple éclatant de jobardise. Comme lorsque mon chouchou Souchon interprète « dans les poulaillers d’acajou » devant Monory. Mais parfois le plaisir ne colle pas avec les convictions. Je m’étais bien donné le droit d’aimer « Le Nabucco » de Verdi qui retentissait pourtant dans les meetings de Le Pen. Au temps de « l’âge d’or », j’ai cru que les chansons changeraient le monde, et je me régale à « parachutes dorés », mais elles ne font que le raconter, et c’est déjà pas mal. Elles sont les témoins les plus vivaces du temps qui passe, et le vieillissement de nos idoles est le nôtre. « J’ai dix ans » encore des fois, et ce n’est pas moi qui lui reprocherait de parler des femmes en disant « les filles ». Les volutes de la nostalgie accompagnées du petit « pouet ! » pour ne pas se liquéfier : la vie rêvée, les trésors au fond des mers, nos faiblesses, nos maladresses, tout est léger, léger.
mardi 26 août 2008
L’Afghanistan
Et même si en dehors des bribes de journaux, de B.D., j’en savais plus sur ce nid des tempêtes, est ce que je pourrais me permettre d’avoir un avis tranché ?
Le taliban sans visage, celui qui est l’incarnation du mal absolu, même les soldats qui sont là bas s’étonnaient de le voir enfin …au bout de leur fusil.
Si une propagande folle a eu prise sur ces pauvres, c’est que leur pays est occupé, non ?
Je peux seulement trouver les présentations des journaux télévisés bien insuffisantes.
Pour la rentrée de Poujadas, ils avaient leur scoop à France 2 : un convoi, là bas, avait reçu une roquette non explosée, et le commentateur de commenter comme une partie sportive. « La volonté de ne rien laisser passer » où il est question de motivation et d’une défaite à dépasser (10 morts). Il y en avait eu d’ailleurs 50 (des civils, des enfants) lors d’une bavure au même moment mais c’est de la deuxième division.
En plateau la satisfaction : « l’essentiel c’est que ce soit du direct » qui aurait eu plutôt sa place en conférence de rédaction, mais c’est le blabla destiné aux professionnels de la profession, comme l’énumération à chaque reportage de quelques secondes de tous les patronymes des collaborateurs : « coucou, maman, c’est moi je suis dans la télé »
lundi 14 juillet 2008
Rome secrète.
Quel plaisir de retrouver des lieux où j’ai accompagné des collégiens récemment, avec des anecdotes, des musiques de films et la séquence de « La dolce vita »dans la fontaine de Trévi !
La ville éternelle n’épuise pas les clichés avec des murs antiques sous ses semelles. Les vues sont aériennes pour découvrir les potagers des moines, des terrasses fabuleuses. Mais le ton style M6, avec de pauvres prétextes scénarisés pour nous allécher avec des secrets en stuc, me confortent dans mes choix qui me conduisent à regarder la télé avec parcimonie.
Certes l’historienne de l’art est charmante mais son périple avec sa photographe, présenté comme un labeur, commençant avec un capuccino où est dessiné un cœur, conduit plutôt à penser qu’il est des travaux plus pénibles! Et le dilemme du meneur de défilé de mode pour choisir la bonne place : il est des alternoiements plus épiques ! Les colonnes millénaires s’érodent dans la circulation d’aujourd’hui, les scooters virevoltent. Ces airs de campagne, la beauté grandiose, si légère, familière, de cette ville empêchent de bouder son plaisir. Mais cette émission ne peut prétendre divulguer des secrets quand elle multiplie les encaustiquages de surface qui n’atténuent pas la fadeur. Et les Romains où en sont-ils avec leurs Roumains ? L’élection récente d’un maire à la formation fasciste assumée n’interroge pas seulement les critiques à la bile noire.
dimanche 22 juin 2008
Foot : commentaires télé
La qualification de
mercredi 11 juin 2008
« Roumains : voleurs de poules »
C’est du Henri Leconte, sur le plateau de M6 après le match France-Roumanie. Le poulet est surgelé, Riton ! Je préfère pour les tziganes, avoir les mots d’Aragon chantés par Léo Ferré : « j’aimais déjà les étrangères quand j’étais petit enfant ». Cette équipe de France colorée me plait même si je ne m’enthousiasme plus pour des joueurs surpayés. Il y avait un supporter, l’autre jour, déguisé en super Dupont avec cape et béret. Il avait plus d’humour que bien des laborieux commentateurs, même si les aficionados doivent être plus royalistes que les rois des écrans qui changent de maillot comme de chemise... Et puis Ribéry va bien allumer des mèches.
« A chaque fois tout recommence
Toute musique me séduit
Et la plus banale romance
M'est l'éternelle poésie »