 Mia est venue au monde le 29 avril  2011
Mia est venue au monde le 29 avril  2011chez Stéphanie Claudin et Julien Chassigneux.
 A la télévision, les images sont déjà impressionnantes, alors avec la 3D qu’est ce que ça devait être ! Des restes de snobisme m’avaient conduit à ne pas apporter ma part à la recette de plus de 2 milliards d’Euros générée par cette production qui avait nécessité 10 ans de maturation pour près de 3h de film menées bon train.
A la télévision, les images sont déjà impressionnantes, alors avec la 3D qu’est ce que ça devait être ! Des restes de snobisme m’avaient conduit à ne pas apporter ma part à la recette de plus de 2 milliards d’Euros générée par cette production qui avait nécessité 10 ans de maturation pour près de 3h de film menées bon train.  J’ai toujours l’impression de faire mes premiers pas quand je vais à un concert de musique classique et n’avoir que des clichés à ma disposition à la sortie.
J’ai toujours l’impression de faire mes premiers pas quand je vais à un concert de musique classique et n’avoir que des clichés à ma disposition à la sortie.  Ces 400 pages ne sont pas anodines, et c’est tellement bien de s’empoigner pour de la littérature, pourtant je m’aventurerai  prudemment dans un commentaire venant après tellement d’avis autorisés.
Ces 400 pages ne sont pas anodines, et c’est tellement bien de s’empoigner pour de la littérature, pourtant je m’aventurerai  prudemment dans un commentaire venant après tellement d’avis autorisés.  4 618 000 inscrits à Pôle emploi,
4 618 000 inscrits à Pôle emploi,  
 Ses photos en noir et blanc m’ont parues plus éloignées dans le temps que celles de Cartier Bresson ou Doisneau dont les personnages sont pourtant habillés à la mode d’une époque antérieure. Les prises de vues en studio, saisissent le temps qui passe sur les corps: Reggiani, Rempling, Sagan, Deneuve, Yves Saint Laurent... Photos parfaites de femmes parfaites, aux lumières caressantes avec si peu de dentelles. Très magazine des élégantes, 60 chic, avec parfois sur des pages face à face, des statues funéraires du cimetière du Montparnasse et des modèles aux drapés magnifiques, irréelles. Le grain de peau sous une robe si petite recèle une sensualité explosive et commence bien la série en portant la nostalgie de ces années : « faites comme si je n’étais pas là » disait-il à ses poseuses. Nous ne sommes plus là en 2011.
Ses photos en noir et blanc m’ont parues plus éloignées dans le temps que celles de Cartier Bresson ou Doisneau dont les personnages sont pourtant habillés à la mode d’une époque antérieure. Les prises de vues en studio, saisissent le temps qui passe sur les corps: Reggiani, Rempling, Sagan, Deneuve, Yves Saint Laurent... Photos parfaites de femmes parfaites, aux lumières caressantes avec si peu de dentelles. Très magazine des élégantes, 60 chic, avec parfois sur des pages face à face, des statues funéraires du cimetière du Montparnasse et des modèles aux drapés magnifiques, irréelles. Le grain de peau sous une robe si petite recèle une sensualité explosive et commence bien la série en portant la nostalgie de ces années : « faites comme si je n’étais pas là » disait-il à ses poseuses. Nous ne sommes plus là en 2011.
 Lever matinal (4h50) pour prendre l’avion. La pluie n’a pas cessé depuis hier au soir et d’après Yuihu c’est une pluie moyenne, il y aura  une petite pluie à Dali.
Lever matinal (4h50) pour prendre l’avion. La pluie n’a pas cessé depuis hier au soir et d’après Yuihu c’est une pluie moyenne, il y aura  une petite pluie à Dali.  Dali est la ville de l'ethnie  minoritaire Baï, qui signifie blanc. Pour les fêtes le costume des femmes est blanc, les  pantalons et hauts sont brodés de roses roses,  les coiffes sont  très particulières. Pour tous les jours : les vêtements sont  bleus, fermés à la chinoise.
Dali est la ville de l'ethnie  minoritaire Baï, qui signifie blanc. Pour les fêtes le costume des femmes est blanc, les  pantalons et hauts sont brodés de roses roses,  les coiffes sont  très particulières. Pour tous les jours : les vêtements sont  bleus, fermés à la chinoise.
 Un volume dans la vie du héros Dilbert  d’origine américaine dont les tirages se comptent en millions d’exemplaires avec des traductions en 22 langues différentes dans des milliers de journaux.
Un volume dans la vie du héros Dilbert  d’origine américaine dont les tirages se comptent en millions d’exemplaires avec des traductions en 22 langues différentes dans des milliers de journaux.  Dernier plan, le cinéaste tient sa caméra alors que la police cerne une maison:
Dernier plan, le cinéaste tient sa caméra alors que la police cerne une maison:  Pour clôturer la saison des leçons de jazz à la MC2 Antoine Hervé a fait parler le piano dans un hommage à celui qui fut surnommé « Melodious Thonk ».
Pour clôturer la saison des leçons de jazz à la MC2 Antoine Hervé a fait parler le piano dans un hommage à celui qui fut surnommé « Melodious Thonk ».  Le trimestriel culte en son numéro 14 est toujours aussi passionnant, varié, une bouffée de fraîcheur dans l’air  pollué du temps. 37 pages consacrées à « nos meilleurs vieux » avec des religieuses qui ne veulent pas aller en maison de retraite, un groupe de féministes qui imaginent une maison pour partager du temps et la rencontre de délinquants qui ne sont plus jeunes du tout. Le reportage photographique est consacré aux enfants qui vivent en prison avec leurs mères à Buenos Aires et la bande dessinée décrit la route du kif au Maroc. C’est Jonathan Littell le reporter au Sud Soudan, un pays neuf. Nous partageons la tournée d’un facteur à Kaboul, la vie d’un contrebandier dans le Sinaï et quelques plans sur les riches de Rio qui voient la vie du haut de leur piscine sur les toits. Des portraits hauts en couleurs d’un américain qui fut un compagnon de Mao et du patron d’Emmaüs Défi. Les brèves sont toujours pertinentes. Je n’avais jamais entendu parler d’Isabelle Lambret qui a vécu 9 mois en captivité en Somalie, son récit  puissant va à l’essentiel. « J’avais raison d’y croire » dit elle quand elle retrouve la liberté.
Le trimestriel culte en son numéro 14 est toujours aussi passionnant, varié, une bouffée de fraîcheur dans l’air  pollué du temps. 37 pages consacrées à « nos meilleurs vieux » avec des religieuses qui ne veulent pas aller en maison de retraite, un groupe de féministes qui imaginent une maison pour partager du temps et la rencontre de délinquants qui ne sont plus jeunes du tout. Le reportage photographique est consacré aux enfants qui vivent en prison avec leurs mères à Buenos Aires et la bande dessinée décrit la route du kif au Maroc. C’est Jonathan Littell le reporter au Sud Soudan, un pays neuf. Nous partageons la tournée d’un facteur à Kaboul, la vie d’un contrebandier dans le Sinaï et quelques plans sur les riches de Rio qui voient la vie du haut de leur piscine sur les toits. Des portraits hauts en couleurs d’un américain qui fut un compagnon de Mao et du patron d’Emmaüs Défi. Les brèves sont toujours pertinentes. Je n’avais jamais entendu parler d’Isabelle Lambret qui a vécu 9 mois en captivité en Somalie, son récit  puissant va à l’essentiel. « J’avais raison d’y croire » dit elle quand elle retrouve la liberté.  
 Je n’ai plus que le sourire daté d’une Marianne dessinée par Jean Effel  sur les timbres  de la quinzaine de l’école publique pour m’accrocher, quand je vois qui a ramassé le mot « laïque » pour servir à son contraire !
Je n’ai plus que le sourire daté d’une Marianne dessinée par Jean Effel  sur les timbres  de la quinzaine de l’école publique pour m’accrocher, quand je vois qui a ramassé le mot « laïque » pour servir à son contraire ! 
 
 Le peintre aux petits bonhommes naïfs n’était pas « ma came » comme dirait la femme de « Notre Fugace » (appellation Patrick Rambaud).
Le peintre aux petits bonhommes naïfs n’était pas « ma came » comme dirait la femme de « Notre Fugace » (appellation Patrick Rambaud).  Ce matin le rendez-vous avec Amandine est à 9h seulement, petit déj’, check out tranquille. Nous enfournons les bagages dans le minibus.
Ce matin le rendez-vous avec Amandine est à 9h seulement, petit déj’, check out tranquille. Nous enfournons les bagages dans le minibus.  Ce métissage a eu lieu lors du commerce de la soie. Quelques personnes en ont gardé « le long nez » ou des yeux moins bridés.
 Ce métissage a eu lieu lors du commerce de la soie. Quelques personnes en ont gardé « le long nez » ou des yeux moins bridés. Dans les rues, les femmes ont la tête couverte  dans un style Bruegel et les hommes portent un petit bonnet. Dans le quartier, nous voyons les boutiques des boulangers, tripiers, des bouchers. L’hygiène n’est pas une préoccupation évidente. Nous débouchons sur une grande avenue mais nous sommes perdus.  Nous essayons de nous renseigner en vain. Repas dans un  restau de chinese food  où une jeune femme propose son aide. Nous revenons au souk pour quelques achats : cage à criquets, cheval de bronze et coussins, sac, papier de riz.
Dans les rues, les femmes ont la tête couverte  dans un style Bruegel et les hommes portent un petit bonnet. Dans le quartier, nous voyons les boutiques des boulangers, tripiers, des bouchers. L’hygiène n’est pas une préoccupation évidente. Nous débouchons sur une grande avenue mais nous sommes perdus.  Nous essayons de nous renseigner en vain. Repas dans un  restau de chinese food  où une jeune femme propose son aide. Nous revenons au souk pour quelques achats : cage à criquets, cheval de bronze et coussins, sac, papier de riz. Jean Christophe Menu, n’est pas qu’un théoricien de la BD, il a créé  « l’association » une maison d’édition qui propose des bandes dessinées essayant de renouveler le genre.
Jean Christophe Menu, n’est pas qu’un théoricien de la BD, il a créé  « l’association » une maison d’édition qui propose des bandes dessinées essayant de renouveler le genre. Par la danse, Pina Bausch, nous avait fait approcher de plus près la beauté, le tragique de notre condition humaine, avec intensité.
Par la danse, Pina Bausch, nous avait fait approcher de plus près la beauté, le tragique de notre condition humaine, avec intensité. J’ai oublié le mythe antique du poète qui s’était retourné malgré l’interdiction après avoir  récupéré son Eurydice qui séjournait aux enfers suite à la morsure d’un serpent.
J’ai oublié le mythe antique du poète qui s’était retourné malgré l’interdiction après avoir  récupéré son Eurydice qui séjournait aux enfers suite à la morsure d’un serpent.  La reprise des mots D’Eluard au dessus d’une vieille photographie de voiliers dans la baie d’Alger laissait prévoir un ouvrage poétique. Il l’est, mais de façon exaltée, éloignant toute de légèreté.  C’est vrai que le sujet  traité ne manque pas de gravité. Je prends mes précautions car l’auteure est estimable et appréciée par beaucoup notamment par mes jeunes qui me l’avaient recommandée. Cette fresque de 200 pages vite lues couvre la période de l’occupation de l’Algérie par la France de 1830 à 1962. Elle est peinte à grands traits avec les couleurs tranchées de la passion. Un enfant innocent va être le témoin des destructions de madame Lafrance accompagnée de Laloi qui tente de s’imposer par la terreur et le sang.
La reprise des mots D’Eluard au dessus d’une vieille photographie de voiliers dans la baie d’Alger laissait prévoir un ouvrage poétique. Il l’est, mais de façon exaltée, éloignant toute de légèreté.  C’est vrai que le sujet  traité ne manque pas de gravité. Je prends mes précautions car l’auteure est estimable et appréciée par beaucoup notamment par mes jeunes qui me l’avaient recommandée. Cette fresque de 200 pages vite lues couvre la période de l’occupation de l’Algérie par la France de 1830 à 1962. Elle est peinte à grands traits avec les couleurs tranchées de la passion. Un enfant innocent va être le témoin des destructions de madame Lafrance accompagnée de Laloi qui tente de s’imposer par la terreur et le sang.  Un français sur dix est pauvre :
Un français sur dix est pauvre : 
 « Caricare » : charger un fusil avec de la poudre.
« Caricare » : charger un fusil avec de la poudre. Je suis  réveillé  à six heures par des compagnons  de voyage méfiants, le train arrive bien à 7h45 comme prévu. Une marée humaine sort de la gare. Sur le parvis nous repérons notre contact grâce à son panneau « Tai Yang »: petite dame nommée Amandine (Hui Xia). Il nous faut marcher un moment avant de rejoindre notre mini bus jusqu’à l’Hôtel Dynasty, classieux.
Je suis  réveillé  à six heures par des compagnons  de voyage méfiants, le train arrive bien à 7h45 comme prévu. Une marée humaine sort de la gare. Sur le parvis nous repérons notre contact grâce à son panneau « Tai Yang »: petite dame nommée Amandine (Hui Xia). Il nous faut marcher un moment avant de rejoindre notre mini bus jusqu’à l’Hôtel Dynasty, classieux.  Dans la deuxième fosse, on aperçoit les ondulations de poutres des toits effondrés avec l’incendie. La cavité est peu déblayée, mais  dans des vitrines  on peut voir de près un archer à genoux, jusqu’aux détails les plus fins : semelle, coiffure tressée, un officier.
Dans la deuxième fosse, on aperçoit les ondulations de poutres des toits effondrés avec l’incendie. La cavité est peu déblayée, mais  dans des vitrines  on peut voir de près un archer à genoux, jusqu’aux détails les plus fins : semelle, coiffure tressée, un officier.  Le marché des grossistes  est réservé aux pharmaciens et aux médecins : gros sacs de graines, fleurs séchées, scorpions, placentas humains séchés, lézards écartelés, ginseng, gingembre… Amandine cherche à nous expliquer. Nous sommes seuls, les marchands jouent aux échecs ou au mah-jong.  Dans le bus, notre guide nous parle de l’équilibre entre le yin et le yang, nous énumère la liste des marchandises que l’on peut trouver dans ce marché.
Le marché des grossistes  est réservé aux pharmaciens et aux médecins : gros sacs de graines, fleurs séchées, scorpions, placentas humains séchés, lézards écartelés, ginseng, gingembre… Amandine cherche à nous expliquer. Nous sommes seuls, les marchands jouent aux échecs ou au mah-jong.  Dans le bus, notre guide nous parle de l’équilibre entre le yin et le yang, nous énumère la liste des marchandises que l’on peut trouver dans ce marché. Oui la conquête de la liberté de Golshifte Farahani est sympathique.  Et la belle m’a permis de supporter ce film présenté comme « la comédie la plus drôle, la plus vive, la plus intelligente que l'on ait vue depuis longtemps » où je n’ai rien vu de tout cela.
Oui la conquête de la liberté de Golshifte Farahani est sympathique.  Et la belle m’a permis de supporter ce film présenté comme « la comédie la plus drôle, la plus vive, la plus intelligente que l'on ait vue depuis longtemps » où je n’ai rien vu de tout cela.  Jésus aurait dit à Marie Madeleine : «  Ne me touche pas ».
Jésus aurait dit à Marie Madeleine : «  Ne me touche pas ». Ce n’est pas seulement parce que le football est un bon outil pour « comprendre l’espace social » que l’on m’a offert ce numéro de la revue « Autrement », c’est qu’il y a de la reconnaissance amicale d’un goût pour ce sport que je mets un point d’honneur à cultiver parmi des cercles qui auraient tendance à mépriser « les manchots ».
Ce n’est pas seulement parce que le football est un bon outil pour « comprendre l’espace social » que l’on m’a offert ce numéro de la revue « Autrement », c’est qu’il y a de la reconnaissance amicale d’un goût pour ce sport que je mets un point d’honneur à cultiver parmi des cercles qui auraient tendance à mépriser « les manchots ».  Aux états généraux du renouveau à Grenoble Jean Pierre Havrin et Alain Bauer  présentaient des réponses différentes à la question : quelle sécurité publique pour demain ? Le débat  fut policé entre deux personnes qui se connaissent et se respectent sans abandonner de leurs convictions.
Aux états généraux du renouveau à Grenoble Jean Pierre Havrin et Alain Bauer  présentaient des réponses différentes à la question : quelle sécurité publique pour demain ? Le débat  fut policé entre deux personnes qui se connaissent et se respectent sans abandonner de leurs convictions. 