« Ponponponpon » pour s’essayer à l’humour léger,
sans conséquence, de cette gentille heure et demie.
« J’habite au
bord du monde
Le ciel est à ma porte
La terre n’est pas si ronde »
Le ciel est à ma porte
La terre n’est pas si ronde »
Il me faut revenir lire des paroles pas toujours très
audibles en début de séance où les ficelles pour entrainer le public à se lever,
fréquemment sollicitées, nuisent à la poésie, à mon avis.
Le spectacle est bien rythmé. La native de Vienne(38), à
présent bretonne, frappe comme en fest-noz, joue de tout son corps, des pieds
et des mains. Ses deux musiciens pratiquant tous les instruments sont au
premier plan et à la sortie des spectateurs avaient visiblement les mélodies
entrainantes dans la tête.
Les thèmes sont d’actualité, arbres, nature et éoliennes:
« Y a plus
d’saison j’dis ça j’dis rien ! »
Les migrants :
« C’est la vie,
c’est l’espoir et la lumière
Qui nous poussent tous dehors
On s’en va avec rien passer les frontières »
Qui nous poussent tous dehors
On s’en va avec rien passer les frontières »
Les éternels tourments sentimentaux sont bien
troussés :
« C’est toi
l’huile, moi le beurre
Toi tu files quand je pleure
Traversés par nos faiblesses
Je déprime et toi tu stresses
Toi sans moi, moi sans toi
On n’y a même pas pensé
Si jamais ça nous prend,
Rendez-vous dans l’escalier ! »
Toi tu files quand je pleure
Traversés par nos faiblesses
Je déprime et toi tu stresses
Toi sans moi, moi sans toi
On n’y a même pas pensé
Si jamais ça nous prend,
Rendez-vous dans l’escalier ! »
Mais l’écoute perturbée par des procédés trop faciles, je n’ai
pas dansé, même intérieurement. Pourtant :
« Et je suis avec
vous au bal des vivants
Et je suis avec vous dans un tableau géant
Un manège envoûtant, ces païens
Sur ce plancher chantant
Personne n'est chancelant
Tout le monde se tient
Se tient bien »
Et je suis avec vous dans un tableau géant
Un manège envoûtant, ces païens
Sur ce plancher chantant
Personne n'est chancelant
Tout le monde se tient
Se tient bien »
Le nom même de l’artiste qui a collaboré avec Aldebert
avait peut être incité des parents à amener leurs enfants
dans cette soirée, mais je me suis demandé s’ils pouvaient bien saisir par
exemple que Laleina, « celle qui est aimée de tous », en
malgache, est une adepte de la décroissance:
« Elle s’est
délestée des malles remplies d’autrefois
Elle porte une robe à volants, un talisman et sa voix
Et tout l’tralala , Laleina l’a liquidé
J’envie la légèreté de Laleina
J’envie sa bonne étoile et son bel éclat »
Elle porte une robe à volants, un talisman et sa voix
Et tout l’tralala , Laleina l’a liquidé
J’envie la légèreté de Laleina
J’envie sa bonne étoile et son bel éclat »