jeudi 13 juin 2024

Japon à Lyon.

Prévoir plus de deux heures de stationnement quand une voiture peut être utile pour parvenir à la Sucrière à la confluence de la Saône et du Rhône, si vous n’habitez pas la ville accueillante aux vélos en son centre mais cernée en périphérie de cohortes de véhicules à moteurs.
L’exposition annoncée immersive, en tous cas exhaustive tout en restant accessible, permet de réviser et d’apprendre à propos du « pays du soleil levant »
dans ses dimensions historiques, artistiques, culturelles, ses paysages, ses  traditions et ses innovations annoncé par son drapeau, …
Nous franchissons un torii (« là où sont les oiseaux »), portail traditionnel séparant le profane du sacré
placé à l’entrée des temples shintoïstes qui accueillent parfois des rites bouddhiques, 
les deux religions s’étant influencées.
La reconstitution d’un jardin zen en milieu fermé
( pas conforme à cette photographie)
nous déçoit un peu,
alors qu’une maison traditionnelle ou un « capsule hôtel » nous convainquent davantage.
De brèves vidéos nous expliquent dans les arts de la scène, la différence entre le nô plus statique sous ses masques et le kabuki plus expressif,
 
et distinguent sweet, classical et gothic Lolitas.
Arts martiaux, art du thé et de la table, art des origamis et des mangas,
art textile et des tatouages,
tout est codifié, chaque geste, chaque objet est chargé de sens.
Le raffinement est à la mesure de leur discrétion, par exemple :
le kimono n’ayant pas de poche, étaient glissées dans la ceinture des boites comportant au bout d’une cordelette un contrepoids finement sculpté.
Karaoké, cinéma, littérature, jeux d’arcade, geisha et cosplay ( quand l'amateur se met dans le costume de son héros) confirment les traits d’une culture sachant mêler harmonieusement tradition et modernité.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire