offre un recueil de peintures vivement colorées et de textes
autobiographiques courts où se découvrent sa passion de la composition musicale
et son goût des instruments.
Le touche-à-tout risquerait d’être superficiel mais sa douce
originalité sans surplomb, rafraichissante et singulière se laisse entendre sur
tous supports.
Sa voix tendre est perceptible dans le récit d’une enfance
picarde au sein d’une famille modeste qui se donne des allures aristocratiques
sans que son originalité soit tapageuse.
Pendant 140 pages, le titre parfaitement illustré, à
l’exception d’une petite bande dessinée maladroite, se justifie par
l’expression de douces émotions et aussi les pulsations d’une musique mise au
service de Pomme, Alain Souchon, Mathieu Boogaerts, Salif Keita …
Ce livret accompagne son dernier album « Toi là-bas » que je vais
courir acquérir.
La quatrième de couverture retient cet extrait, il y en
aurait tant d’autres cocasses, légers :
« Le mercredi,
après le départ de mes parents je me lançais dans la construction de ce qui
devait devenir mon look. Il fallait du brillant. Du métallique. Bagues,
épingles à nourrice, bracelets, anneaux, trombones, colliers, gourmettes, tout
y passait. Jusqu’à la petite chaînette de la baignoire. Tant que le bouchon
restait caché dans ma poche, tout allait bien. »