Ben non, c’est pas chez les « gônes » que ça se
passe, mais aux Etats-Unis dont les médias en sortent éreintés et la notion de
couple bien essorée.
Tout est spectacle : la séduction, les relations avec
la famille, et comédie jusque dans la
compassion et ses dispositifs tapageurs : badges banderoles et bougies , camion des télévisions sur la pelouse.
Le scénario nous manipule si bien que nous nous retrouvons
dans le miroir d’une opinion publique versatile décrite sous ses traits les
plus méprisables.
Une femme tellement parfaite disparait, son mari est
suspecté ; le scénario à rebondissements nous promène pendant deux heures
et demie et même si vers la fin, on rigole de tant d’habile perversité, on a
passé un bon moment de cinéma.
J’ai réussi à éviter
le terme thriller en bonne place dans tout article à propos de ce film.
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Recommandé par une familière de ce blog :
"Marat,
Danton, Robespierre", écrit par Jean Vincent Brisa, de la compagnie En
Scène et Ailleurs.
Jean-Vincent
s'est passionné pour la
Révolution Française, qu'il incarne de manière très
intelligente, dans un théâtre qui est aussi un théâtre d'idées.
Jean-Vincent
joue le rôle de Danton, et il se donne à fond pour reconstruire ce personnage
très complexe. "