mercredi 29 janvier 2020

Lacs italiens 2019. #7 B. Révisions Milan.

Le tram n°2 bringuebalant nous mène au Dôme.  
Nous avons plaisir à le revoir sous le soleil agréable réapparu, à repasser sous la haute galerie Vittore Emmanuele bondée et toujours aussi impressionnante.
Devant la Scala fermée, un jardin potager bobo expose des salades vertes, de la vigne et autres plantes sans aucune mauvaise herbe, contenus dans des carrés esthétiques délimités par des branches tressées.
Dans ce quartier chic, Le museo Bagatti Valsecchi rue Gesu est un palais appartenant à deux frères  collectionneurs et richissimes férus d’art du XIV°. Leur demeure n’est constituée que de boiseries, tapisseries et objets de la Renaissance italienne, pillages de monuments anciens. 
Peu de lumière transperce les fenêtres en cul de bouteille occultées en plus par des rideaux assez opaques et le mobilier de bois sombre très sculpté ne ressort guère sur les murs rouge sombre.
 
 
Il y a beaucoup d’objets en ivoire. La muséographie est parfois intéressante notamment cette petite pièce aménagée où l’on peut consulter des photos sur des rails, ou ouvrir les tiroirs renfermant quelques objets familiaux comme une robe de baptême. Nous traversons les différentes salles, chambres à coucher, salle de bain, lit sicilien en fer…Armures  arbalètes  lances et écus envahissent un couloir.
- Deux pièces du palais accueillent une exposition temporaire  « Di galli e glline upupe, civette e altri animali », œuvres modernes de Toni Zuccheri. Les oiseaux sont conçus à partir de matériaux divers, verre, métal. Le gardien attire volontiers notre attention sur certains détails.
En sortant, en face du musée, un hôtel cinq étoiles et de grosse voitures noires  attirent les curieux ; un trio sur le trottoir opposé fait son show : un italien accompagné par une belle fille qui le dépasse en taille mais pas en âge et une sorte d’Iggy pop s’affairent avant de monter dans l’un des taxis… pour faire seulement quelques mètres jusqu’à une réception à la maison Versace ! 
Là, de coûteuses voitures s’arrêtent devant la porte au milieu de la rue pour déposer des VIP reçues par un personnel stylé.
 
Quelques femmes ont du mal à accepter leur âge dans le choix de leur vestiaire même si certaines restent bien conservées mais la mini-jupe, si elle met  encore en valeur le galbe, dévoile aussi les flétrissures de leurs jambes. Dans le quartier, hommes et femmes exhibent aussi des tenues étranges  et provocantes, tel ce garçon qui se promène en pantoufle de fourrure, avec des fringues improbables. Il est vrai que c’est la semaine de la mode à Milan !
Nous tentons de gagner la gare centrale en tram n°11 en bois et c’est grâce au GPS que nous ne loupons pas l’arrêt.
Il reste 500 m à marcher avant de découvrir la colossale façade de la gare inaugurée en 1931. Le monument  mussolinien est d’une vastitude impressionnante, c’est une fourmilière bourdonnante d’une activité incessante.
Nous devons attendre une petite demi-heure avant de connaître le numéro du quai et passer le contrôle de sécurité. Le composteur cette fois-ci se situe juste avant de monter dans le train bien rempli pour Bergame. Nous arrivons à destination au bout d’une heure de route à la nuit tombante.


3 commentaires:

  1. Ah bon ? Comme ça maintenant, on met des pansements sur des oeuvres d'art pour cacher leurs bobos ? Je ne le savais pas. Le pansement nuit beaucoup à l'appréciation de l'oeuvre, je trouve. Je ne comprends pas...
    Je continue mon instruction privée et volontaire sur l'histoire de la Rome antique... nous n'avons rien inventé du tout.. c'est troublant, même.

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  2. Très souvent dans les musée italiens en particulier des œuvres sont en réfection et j'aime photographier ces travaux qui donnent une idée du temps qui passe.Les pansements les soignent.

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