Nous avons plaisir à le revoir sous le soleil agréable réapparu, à repasser sous la haute galerie Vittore Emmanuele bondée et toujours aussi impressionnante.
Devant la Scala fermée, un jardin potager bobo expose des salades vertes, de la vigne et autres plantes sans aucune mauvaise herbe, contenus dans des carrés esthétiques délimités par des branches tressées.
Dans ce
quartier chic, Le museo Bagatti
Valsecchi rue Gesu est un palais appartenant à deux frères collectionneurs et richissimes férus d’art du
XIV°. Leur demeure n’est constituée que de boiseries, tapisseries et objets de
la Renaissance italienne, pillages de monuments anciens.
Peu de lumière
transperce les fenêtres en cul de bouteille occultées en plus par des rideaux
assez opaques et le mobilier de bois sombre très sculpté ne ressort guère sur
les murs rouge sombre.
Il y a beaucoup d’objets en ivoire. La muséographie est
parfois intéressante notamment cette petite pièce aménagée où l’on peut
consulter des photos sur des rails, ou ouvrir les tiroirs renfermant quelques objets familiaux comme une robe de baptême. Nous traversons
les différentes salles, chambres à coucher, salle de bain, lit sicilien en
fer…Armures arbalètes lances et écus envahissent un couloir.
- Deux
pièces du palais accueillent une exposition temporaire « Di
galli e glline upupe, civette e altri animali », œuvres modernes de
Toni Zuccheri. Les oiseaux sont conçus à partir de matériaux divers, verre,
métal. Le gardien attire volontiers notre attention sur certains
détails.
En sortant,
en face du musée, un hôtel cinq étoiles et de grosse voitures noires attirent les curieux ; un trio sur le
trottoir opposé fait son show : un italien accompagné par une belle fille
qui le dépasse en taille mais pas en âge et une sorte d’Iggy pop s’affairent
avant de monter dans l’un des taxis… pour faire seulement quelques mètres
jusqu’à une réception à la maison Versace !
Là, de coûteuses voitures
s’arrêtent devant la porte au milieu de la rue pour déposer des VIP reçues par
un personnel stylé.
Quelques femmes ont du mal à accepter leur âge dans le
choix de leur vestiaire même si certaines restent bien conservées mais la
mini-jupe, si elle met encore en valeur
le galbe, dévoile aussi les flétrissures de leurs jambes. Dans le quartier,
hommes et femmes exhibent aussi des tenues étranges et provocantes, tel ce garçon qui se promène
en pantoufle de fourrure, avec des fringues improbables. Il est vrai que c’est
la semaine de la mode à Milan !
Nous tentons
de gagner la gare centrale en tram n°11 en bois et c’est grâce au GPS que nous
ne loupons pas l’arrêt.
Il reste 500
m à marcher avant de découvrir la colossale façade de la
gare inaugurée en 1931. Le monument
mussolinien est d’une vastitude impressionnante, c’est une fourmilière
bourdonnante d’une activité incessante.
Nous devons
attendre une petite demi-heure avant de connaître le numéro du quai et passer
le contrôle de sécurité. Le composteur cette fois-ci se situe juste avant de
monter dans le train bien rempli pour Bergame. Nous arrivons à destination au
bout d’une heure de route à la nuit tombante.
Ah bon ? Comme ça maintenant, on met des pansements sur des oeuvres d'art pour cacher leurs bobos ? Je ne le savais pas. Le pansement nuit beaucoup à l'appréciation de l'oeuvre, je trouve. Je ne comprends pas...
RépondreSupprimerJe continue mon instruction privée et volontaire sur l'histoire de la Rome antique... nous n'avons rien inventé du tout.. c'est troublant, même.
Très souvent dans les musée italiens en particulier des œuvres sont en réfection et j'aime photographier ces travaux qui donnent une idée du temps qui passe.Les pansements les soignent.
RépondreSupprimerO.K....
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