Omar Sy fait tellement partie de nos meubles made in France
qu’un temps d’acclimatation est nécessaire pour oublier son sourire et le voir
en berger peul.
Il va suivre son fils raflé par l’armée pour le protéger.
Le réalisateur nous enseigne une histoire qui commence à
être connue en soulignant les méfaits de la colonisation envers toute une
jeunesse destinée à mourir en première ligne dans les tranchées entre 14 et 18
où 30 000 hommes venus de si loin sont morts.
Même si le
parallèle m’a semblé artificiel, entre le destin d’un chef de section fils de
général et celui du jeune sénégalais à la recherche d’une insertion, il n'est pas inutile de rappeler cette période guerrière qui ne fut pas la "der des der".
Avec plus de sobriété, un autre film récent allait dans le même sens d'une lecture renouvelée du passé. Ce retour sur des vérités embarrassantes, à condition de ne pas s'y complaire, peut fortifier le sentiment d'appartenir à une communauté aux yeux ouverts.
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