Ce matin nature,
cet après-midi, ville.
Muni du plan obtenu à l’Office du tourisme sur lequel
figure un parcours en boucle du centre-ville, nous suivons le trajet dans
l’ordre inscrit. Il conseille en 1er le square Vermenouze. Dans ce jardin à
l’anglaise rafraichissant conçu au XIX°
siècle se rencontrent aussi bien les vieux que les jeunes Blacks Blancs Beurs
contraints de passer leurs vacances ici. Tout le monde apprécie un peu de verdure et un espace où
trainer même si le jardin est encerclé par la route et les voitures peu
nombreuses en cette période.En face, en bout d’un trottoir s’élève la statue des droits
de l’homme. En quelques pas nous arrivons au cours Monthyon et au
Gravier délimités par la statue du pape Gerbert et la statue du général Delzons.
Du temps où le Gravier constituait une promenade prisée des habitants subsiste
un kiosque à musique, aujourd’hui perdu au milieu d’un parking payant.Nous traversons le pont au-dessus de la Jordanne afin de
voir « la petite Venise » locale et ses maisons les pieds dans l’eau.
Sur la rive d’où nous apercevons les + ou - vieux logis, des jeux de sable pour
les enfants ainsi que des locations d’aviron ou de petits pédalos, une sorte d'Aurillac Plage pour profiter de
l’été.Nous refranchissons un pont en direction du marché aux
fromages, malheureusement fermé le lundi.Alors nous poursuivons vers la place Saint Géraud. Nous
circulons au milieu de travaux de
repavement des rues ou de rénovation des bâtiments dans le quartier le plus
ancien, le quartier médiéval. Il reste de cette époque quelques maisons bourgeoises, une église
abbatiale recouverte d’échafaudages et un vieil hôpital destiné à
accueillir les pèlerins sur le chemin de
Saint Jacques de Compostelle. Ce dernier édifice est gratifié de l’inscription
latine « Ecce Quies Hominum Domus » (Voici une maison de repos pour
les hommes) et d’une vasque serpentine. L’hôtel Colinet de Niossel
seul à posséder des consoles sculptées sur le toit, marque un autre
moment de l’histoire de la ville, au temps de la révolution. Son propriétaire
connut les excès de cette période, arrestation et exécution : "à tort ou à
raison ?" Nous passons devant la maison consulaire, considérée
comme le bâtiment « honorifique »
de la Renaissance (1580) prévu assez fortifié et massif puis devant le théâtre. Rien ne préparait cette construction
à cet emploi. A l’origine couvent de religieuses, il servit de salle électorale
puis fut reconverti en théâtre à l’italienne
auquel on adjoignit une rotonde au XX° siècle.La suite du parcours nous conduit au pimpant hôtel de ville,
érigé à l’emplacement d’une ancienne église. De là partent des rues piétonnes
au-dessus desquelles pendent des rangées serrées de parapluies
multicolores, ils couvrent les voies
étroites comme un velum romain, offrant ombre contre le soleil, couleur contre
la grisaille du ciel ou une certaine protection contre la pluie. Hommage ou
publicité à Piganiol ? Nous nous rapprochons peu à peu du square Vermenouze où le
palais de justice du XIX° côtoie la prison, encore aujourd’hui.Et pour terminer, nous nous attardons devant le gigantesque
monument aux morts. Face au tribunal, à l’orée du parc, il prône un message
pacifique en montrant d’une part la famille éplorée du soldat inconnu, d’autre
part l’allégorie de la paix retenant la guerre de la main. Il commémore les morts de la grande guerre mais
aussi les disparus de1940-1945, les déportés et les morts en Indochine.Dans notre périple, nous regrettons de ne pouvoir pénétrer
dans la curieuse église Notre-Dame-aux- neiges rarement ouverte à la visite.
Elle protègerait jalousement une salle
capitulaire du XIV abritant une vierge noire.
Elle contient un orgue dont nous
parviennent les puissantes notes à travers la porte. Pour le temps qu’il nous reste, nous l’occupons à de petites courses : passage dans une
grosse librairie rue des Carmes, retrait d’argent à un distributeur et petit
pause plaisir à la terrasse d’un glacier. Nous achetons de quoi nous restaurer
ce soir dans la superette hyper réfrigérée d’à côté avant notre retour dans les
bois de Sansac.Heureux de rentrer à notre cabane, nous nous installons sur
la petite table du perron pour déguster
nos nouilles chinoises et nos bières tandis que le soleil décline derrière les
arbres et que les moutons agitent leurs clarines sans discontinuer. Et pas un
moustique !!!! Le chien Tino vient nous saluer en compagnie du chien de la
voisine, Tina…
Belle visite, merci. Je me déplace en fauteuil ; c'est moins fatiguant.
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