lundi 23 janvier 2023

Babylon. Damien Chazelle.

Le film comme une BD expressionniste destinée au grand écran ne lésine pas sur les moyens, au moment où les spectateurs ne se précipitent plus dans les salles - sauf pour « Avatar ».
Cet hymne au septième art, depuis les coulisses folles, violentes, impures, de l’usine à rêves, persiste à nous faire rêver.
Il traite de la fin de l’époque du cinéma muet et nous parle aussi, depuis les années 1920 de notre monde tel qu’il change un siècle après.
Le film vu précédemment du réalisateur franco- américain laisse le souvenir d’une comédie lumineuse, https://blog-de-guy.blogspot.com/2017/02/la-la-land-damien-chazelle.html 
cette fois les danses toujours bien réglées sont boostées par la coke et la belle qui veut réussir doit monter sur la table, sur fond de musique toujours aussi entrainante.
Pendant trois heures, le rythme parfois survitaminé s’apaise par exemple avec un entretien d’une chroniqueuse lucide face à un acteur en fin de parcours. Ce moment de gravité prend du relief en succédant à des scènes spectaculaires, drôles ou dramatiques.
Une nostalgie de « Singing in the rain » persiste mais l’évocation d’un assagissement des scénarios dans les années 30 renvoie à une actualité avec le politiquement correct gagnant du terrain ; ces trois heures éblouissantes y échappent.

1 commentaire:

  1. Un ami vient de me rendre notre copie de "Un roi à New York" de Chaplin que je continue à regarder avec plaisir.
    Je pense que Hollywood a joué un rôle non négligeable dans la vie de ma mère et grand-mère. Une usine à fabriquer du rêve. Ça doit être mon côté.. Amish maintenant qui me pousse à professer une position critique sur l'usine à rêve, surtout l'ampleur qu'a pris l'usine à rêve qui exporte ses produits partout sur la planète.

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