vendredi 27 janvier 2023

6 mois. Automne 2022 hiver 2023.

Comment ne pas trouver futile la couverture de la revue du photojournalisme consacrée à « la révolution jeunes » quand le conflit ukrainien occupe plus de 50 pages sur 292 ?
Comme toujours les textes sont forts : 
«  Une photographie, tout en conservant la trace de ce qui a été vu, se réfère toujours et par nature à ce qui n’est pas vu. » John Berger  
Il en faut des pages et des pages pour contrarier nos attentions clignotantes. 
Le choix des images accompagné de commentaires qui décrivent le hors champ nous sort des brouillages numériques disparaissant aussi vite qu’ils apparaissent.
L’histoire de la rencontre d’une vieille dame et d’une toute petite voisine à Barcelone nous fait du bien,
car il n’y a plus guère d’oasis  même sous forme de métaphore
et en réalité dans le désert marocain.« On achève bien les îlots trésors ». 
Maradona a pansé bien des plaies quand il jouait à Naples
et la rupture d’une fatalité de maltraitance d’une femme à New-York pourrait être accueillie sur le plateau de la positivité si ce problème n’était pas récurrent partout dans le monde.
Le destin de Lula est aussi un exemple de réussite incroyable.
Des visages de passants chinois ont beau être mélancoliques, ils sont beaux,
contrastant avec la désolation des terres péruviennes sur lesquelles souffrent des populations misérables.
Alors la jeunesse ? 
Des ados voire des enfants sont impatients de changer de sexe,
d’autres se perchent dans les arbres pour défendre la forêt en Allemagne,
des enfants d’immigrés se cherchent en Italie,
alors qu’en Afrique du Sud, la mixité n’est pas acquise trente ans après la fin de l’apartheid.    

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