Nous sommes cernés par les images, mais depuis les masques
sur la bouche et le nez, nous sommes devenus plus attentifs aux regards et
celui des photographes nous est encore plus précieux quand le papier les supporte.
Toujours aussi riche, le beau magazine ( 29 €) varie les
sujets et prend le temps d’être complet.
Le dossier à propos de la Turquie va voir du côté de l’imaginaire nostalgique de l’empire
ottoman, où à travers des photos sur les plateaux de séries télévisées. La
fiction peut éclairer la réalité alors que le caractère autoritaire du régime
se manifeste avec évidence, en particulier envers le peuple kurde.
L’œil tendre et rieur de Sabine Weiss nous repose.
L’actualité à Kaboul et
au Tigré est tragique et rude en Allemagne au moment des inondations ou
à la frontière biélorusse avec les
migrants.
Même les jeux olympiques devant des tribunes vides à Tokyo ne peuvent nous distraire, de la
même façon le Bataclan a perdu sa
connotation festive, les tatouages des témoins inscrivent le drame sur les
peaux.
Si la
mémoire de la guerre au Libéria se
dissimule, le récit d’une photographe revenant dans la maison dévastée de sa
jeunesse est poignant et la fatalité dans le destin de deux frères drogués aux E.U. est cruelle.
Un tour chez les transhumanistes nous éclaire sur notre
temps comme le reportage trafiqué consacré à la ville des « fake news » ouvre le débat sur la vérité des images.
La
trajectoire de Bill Gates est
intéressante, le Brésil du XIX°
siècle est saisi par un riche amateur au moment de ses métamorphoses, les lumières de Lisbonne sont comme je les aime, bien cadrées, et l’album d’une
grande belle famille à Buenos Aires,
chaleureux, ils s’appellent Flores
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