Les bovins
ont meuglé toute la nuit.
Nous commençons la journée par un solide petit
déjeuner en compagnie de J. toujours aussi communicative et nous quittons Givry
en empruntant des petites routes, au milieu de grands champs moissonnés. En
passant dans une zone industrielle, nous payons à la voiture un bon lavage pour la débarrasser de sa couche gluante de sève, cadeau des
tilleuls de Vézelay.
Nous
atteignons Dicy sous le soleil un
peu avant 11h. C’est là que se trouve le fabuleux musée d’art singulier: La Fabuloserie, .
Deux heures
de route en gros nous séparent de REIMS.
Nous passons progressivement dans la Marne où les paysages de vignes
remplacent les grandes terres agricoles
moissonnées. (Les photographies de paysages viennent de la toile).
L’habitat se modifie aussi, nous croisons des bâtiments du patrimoine que nous ignorons par manque de temps. Notre hôte
que nous contactons, nous rejoint boulevard Pommery. Il nous remet clés et
consignes, plans, renseignements. La passation bien que conviviale est rapide
et efficace. Nous nous installons dans notre studio anciennement chambre d’étudiant dont l’espace a été
bien optimisé au rez-de-chaussée d’un immeuble cossu à
deux pas des bâtiments de la veuve Pommery rachetés par la maison Vranken.
Les caves, en haut de l’avenue, ressemblent à un château de Walt Disney, Il faut
prendre la voiture cependant pour accéder au centre-ville.
Nous avons la
chance de trouver à nous garer dans une petite rue près de la Mairie.
Nous nous
promenons en direction de la cathédrale, impressionnante vue de
l’extérieur sous la lumière flatteuse du couchant.
Nous
reviendrons demain pour mieux nous attarder sur d’autres statues comme ces deux
monstres jumeaux, les gargouilles, les personnages et les scènes bibliques de
pierre qui donnent envie d’être décryptées.
Pour
l’heure, nous partons en quête d’un restaurant, surpris d’en trouver
autant de fermés le lundi.
Nous
interrogeons plusieurs personnes, finalement une femme noire nous prend par la
main gentiment et nous oriente vers le bon quartier en se détournant de sa
propre direction. Nous choisissons l’établissement « Côté cuisine » dans un
jardin à l’abri du vent ébouriffant sous les 32°. Après avoir été attirés par une formule alléchante valable seulement à midi, nous sommes invités
à consulter le menu par téléphone et QR
code à cause du Covid. Heureusement le patron compatissant nous épaule pour
télécharger l’application.
Guy commande
des raviolis fourrés aux asperges, je me rabats sur le suprême de
volaille aux légumes provençaux (une ratatouille), et nous buvons un pichet de
blanc avant de craquer pour un café gourmand intéressant.
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