Avant dernier film datant de 1991 du réalisateur qui mit en
valeur Romy Schneider et Patrick Dewaere dans d’autres étapes de sa carrière.
Sur des musiques de Ravel, un trio accompagne les énigmes
d’un trio amoureux jouées avec délicatesse par Dussolier et Auteuil, avec
passion par Emmanuelle Béart au sommet de sa beauté.
Subtils comme les réglages d’un violon, les jeux de l’amitié,
les non-dits et les confidences réservent des surprises. Les spectateurs ont la
liberté de juger au-delà des postures extraverties ou des pudeurs, ce qui
relève de la sincérité ou du sacrifice.
Amour, solitude : ces mystères
toujours remis en scène restent d’actualité.
Les bons films se reconnaissent lorsqu’ils traversent le
temps au-delà des formes depuis un autre siècle aux luthiers cravatés, aux
brasseries enfumées jusqu’aux terrasses vides.
Ces
ambiances, de notre jeunesse, se rapprochent désormais de la catégorie
« films en costumes », mais apprécier l’harmonie d’une musique, la
justesse des dialogues, la précision d’un jeu, l’approche de la complexité de
personnages, nous immunise de l’indifférence.
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