Délicat, mignon, subtil, sans prétention. Agréable comme une
citronnade en terrasse.
Un humour léger appréciable en ces temps où le monde explose
dans tous les coins.
Alors que j’ai pu entretenir l’illusion de jouer à
l’explorateur en chambre, quand je vais à l’étranger, l’écrivain lui
assume naturellement sa position de touriste. Une fraicheur bien contemporaine où sont dépassés les longs sanglots de l’homme
blanc : le jeune homme est partout chez lui à la surface du globe dont on
perçoit plus souvent le bruit des fermetures alors qu’il est de plus en plus facile
d’aller de ci de là.
De l’épisode colombien où il « se demande s’il faut
avoir peur », en passant par un club de vacances en Tunisie, il se montre disponible,
en restant lui-même, dans un environnement
peint aux couleurs les plus agréables.
Il dîne chez la mère du Bouddha au Népal, passe du désert
marocain aux visites organisées dans les favelas de Rio, avec candeur, alors à
Madagascar quand il relève l’hypocrisie d’une mission scientifique parmi les
pêcheurs en détresse, sa dénonciation est
tranchante. Le retour à Paris n’est vécu que comme un interlude, et
quand il repart dans la jungle au Mozambique, couché sur le sol, en regardant
les étoiles, il retrouve ses rêves d’enfants.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire