par cinq musiciens aux mains agiles.
Un choix varié de morceaux de bravoure évite l’imitation
sans attrait avec des pépites à découvrir encore et des révisions patrimoniales. Par le violon ou l’accordéon est mise en évidence la richesse des musiques
avec bien sûr les guitares, banjo et autre clarinette.
En remarquant que
« Si seulement
elle était fidèle
Je dirais: « tout n'est pas perdu
Elle m'empoisonne, c'est entendu
Mais c'est une épouse modèle. »
Je dirais: « tout n'est pas perdu
Elle m'empoisonne, c'est entendu
Mais c'est une épouse modèle. »
aurait mérité une interprétation plus gaillarde, alors que j’aurais vu « Les passantes » plus
diaphanes, se mesure l’étendue des inspirations de l‘immortel Sétois dont
l’originalité réserve toujours des découvertes.
Comme l’affiche de cette salle sympathique au centre du
Fontanil l’indiquait, la petite troupe swingue allègrement et partage son
plaisir de jouer avec un de leurs nombreux copains qui les remercie avec cet
article, à ranger dans une rubrique « copinage » sans se cacher sous
une fausse moustache.
Au-delà d’une des anecdotes biographiques qui agrémentent le
concert, se remarquent la patience, et le travail nécessaire pour accéder à la
légèreté ( « Les passantes ») :
« À la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin »
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin »
En 1972, quand Gibraltar, le secrétaire de Georges qui
venait enfin d’être satisfait de sa mise en musique arriva chez l’auteur
Antoine Pol, découvert en 1942, celui-ci venait de mourir, la veille.
"Le travail nécessaire pour accéder à la légèreté." Amen.
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