Je suis allé fouiller sur les rayonnages où il y a encore des CD, à la
recherche de quelqu’un de nouveau pour ne pas m’en tenir à Bénabar
et me voilà avec l’entêtant « Dernier jour du
disco », pas vraiment
dernier jour du rétro, sous une boule à facettes, que pourtant bien peu je
fréquentai même dans les années 80.
La nostalgie en arriverait à réhabiliter France Gall et
Louis de Funès, le second degré venant dissoudre mon indifférence d’alors.
« C’est la fin
Les statues d’airain
Coulent dans leur
chagrin
Ne me lâche pas la
main. »
La musique enjouée rend les tourments dansants « Qu’importe » :
« Passent les
pensées
Passent les étés
Passe tout le temps
qu’il faudra tuer »
Il est beaucoup question de feux :« Tu me play »
« Sur ton visage
le prélude d’une allumette »
et bien sûr « Brûler le feu ».
Mais « Le rouge aux joues »
lui vient souvent :
« Ma flamme se donne
à genoux »
Généreuse, « J’te l’donne »
et
directe : « Boum boum Baby » :
« Give ce mec là
Point basta »
Elle joue : « Je ne pense qu’à ça »
et
« Imagine
l’amour » :
«Toi et moi dans
la tour
Les étoiles en plein
jour »
Elle a « L’épine » dans la
peau :
« Cette blessure
est à toi
Et tu la vois même pas »
De quoi être prise par le « Vertigo » :
« Non
j’regarderai pas dans tes yeux
Je veux pas m’y
voir »
« HB2U » (Happy birthday to you) donne la clef d’un
agréable moment :
« … chanter c'est
mon délire
Surtout si c'est for you ».
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