« Moi je
m’balance
Dégrafez le col blanc
De vos
consciences »
Pourtant la couleur noire reste pour ceux qui l’ont tant
aimée la couleur dominante.
Et nous avons tant vénéré ce noir.
De mes souvenirs d’adolescent, me revient une copine qui
jurait « à mourir pour mourir, je
choisis l’âge tendre », j’espère qu’elle se porte bien en ce moment,
mais dans cette sincérité romantique se disait le désir de vivre intensément au
dessus de sa propre existence.
Brel nous exaltait, Ferré nous transcendait, Brassens nous
élevait, Barbara qui les a chantés nous a accompagnés et se retrouve aux moments
les plus graves de nos vies.
« Ce fut, un
soir, en septembre,
Vous étiez venus m'attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous ?
À nous regarder sourire,
À nous aimer, sans rien dire,
C'est là que j'ai compris, tout à coup,
J'avais fini mon voyage,
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous »
Vous étiez venus m'attendre,
Ici même, vous en souvenez-vous ?
À nous regarder sourire,
À nous aimer, sans rien dire,
C'est là que j'ai compris, tout à coup,
J'avais fini mon voyage,
Et j'ai posé mes bagages,
Vous étiez venus au rendez-vous,
Qu'importe ce qu'on peut en dire,
Je tenais à vous le dire,
Ce soir je vous remercie de vous »
Nous avons voyagé avec elle, par vol de nuit de préférence,
passant du parc lourd et sombre de Marienbad à l’île aux mimosas.
Et notre vie en est plus forte.
« Oh, que
j'aurais voulu vous ramener ce soir,
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres,
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés,
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des rouges éclatants, des soleils éclatés,
Dont le feu brûlerait d'éternels étés, »
Des mers en furie, des musiques barbares,
Des chants heureux, des rires qui résonnent bizarres,
Et vous feraient le bruit d'un heureux tintamarre,
Des coquillages blancs et des cailloux salés,
Qui roulent sous les vagues, mille fois ramenés,
Des rouges éclatants, des soleils éclatés,
Dont le feu brûlerait d'éternels étés, »
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