cette fois au Grand Angle je retrouvais aussi un familier.
L’auto dérision lui permet de passer du romantisme le plus
désuet au cynisme le plus contemporain.
Combatif plein d’entrain :
« On lâche pas
l'affaire
Même quand ça secoue
Même quand ça remue
On va pas nous la faire nous »
Même quand ça secoue
Même quand ça remue
On va pas nous la faire nous »
et secouant ses humeurs grises en hommage au duo qu’il fit avec Renaud :
« C'est pas d'espoir
qu'on a besoin
C'est de tendresse et de force
Allez, viens, on va manger chez les Corses
Pour tuer le temps, légitime défense
On dira du mal du mal des gens
Qui disent du bien de l'existence »
C'est de tendresse et de force
Allez, viens, on va manger chez les Corses
Pour tuer le temps, légitime défense
On dira du mal du mal des gens
Qui disent du bien de l'existence »
Il joue
avec les dualités optimiste / pessimiste, province/ Paris, homme/femme en
dégustant le temps qui passe et pardonne les emballements, les infidélités. Indulgent
avec sa petite brioche, dans un sourire, il permet les attendrissements.
Le
concert prouve le professionnalisme de la troupe et l’énergie du chanteur, son
investissement, mais de plus en plus, je me mets à préférer l’intimité feutrée
d’un enregistrement aux mouvements de foule. Pourtant les battements de mains
et les balancements lumineux des portables peuvent inscrire dans les mémoires
la variété offerte pendant deux heures passant d'une délicatesse feutrée à un ardent dynamisme.
......
Les petits sont là: Papou s'éloigne de l'ordi et reprend lundi 25 avril.
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