En dehors de l'attrait des couleurs vives entourées de traits nerveux qui
rendent la lecture facile, ces 213 pages m’ont parues bien simplistes pour
traiter de sujets d’autant plus graves qu’ils persistent.
Les hommes sont, sans distinction, des méchants :
« Ceux qui nous
ont fait ça, ça les arrange bien qu'on ait honte au lieu d'être en
colère. »
L’héroïne principale rongée d’impuissance va apprendre à
gérer sa rage à l’intérieur d’un groupe de parole, tout en vivant une histoire
d’amour avec une danseuse qui va l’apaiser.
En dehors d’expressions québécoises qui entrelardent les
dialogues (« reep » : sale type, « dude » : mec …),
les mots qui ressassent les valeurs du collectif réduit à une communauté
souffrante, paraissent dérisoires de la part de filles sans épaisseur qui ne
font que bavarder.
La BD peut pourtant offrir des histoires d’amour de femmes
entre elles bien plus intéressantes https://blog-de-guy.blogspot.com/2024/02/le-secret-de-la-force-surhumaine-alison.html
Merci pour l'avertissement. Mais de toute façon, moi, et la BD, c'est la brouille de très longue date...
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