La prof de français se met sur les traces d’un - on ne peut plus -
anglais qu’elle a découvert dans son arbre généalogique : Richard Francis
Burton.
L’extravagant personnage, mort diplomate à Trieste en 1890, était on
dira « polymathe », « personne d'esprit universel », comme
l’indique la notice Wikipédia, pour résumer, tant l’érudit qui parlait 29
langues a eu de fonctions différentes : officier en Inde, explorateur en
Afrique, premier occidental à faire le pèlerinage à la Mecque… traducteur du
kamasoutra et écrivain.
« Le premier jour
du voyage dans le désert se déroula sans encombre. C'est étrange comme l'esprit
peut s'occuper à contempler un paysage qui présente si peu d'objets à observer.
La moindre modification de forme ou de couleur captive le regard, les sens sont
aiguisés et les facultés de perception, démultipliées. Dans le silence absolu
et la désolation fantastique des lieux, l'esprit est touché à travers le
corps. »
Nous nous régalons de ces aventures habilement présentées où
la vision contemporaine est habitée aussi par le passé sans effet de
fantastique indéchiffrable, mais avec humour.
Bien que les conditions soient différentes aujourd’hui pour
aller avec la sympathique jeune femme à son tour à la recherche des sources du
Nil, une certaine dose d’audace et de candeur reste nécessaire.
Ça a l'air très bien. A cette époque il y avait un certain nombre d'aventuriers prêts à risquer leur vie pour gagner en connaissance, explorer un monde qui nous était encore inconnu. Et je sais qu'il y avait une société anglaise de philanthropes scientifiques qui finançait ces recherches en Afrique... pour la science, pas pour l'argent...
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