Le film
préféré de Jo Biden date de 81, il montre que le sport est bien plus qu’une
affaire de chaussures à pointes.
Un jeune
écossais presbytérien et un juif anglais se préparent pour courir aux jeux
olympiques de Paris en 1924. Au-delà des
entrainements qui voient un jeune lord poser des verres pleins sur des haies pour s’astreindre à ne pas heurter
les obstacles, ce sont surtout les motivations des athlètes qui sont
discutées : foi religieuse et volonté d’insertion dans la société.
Alors
qu’il est toujours difficile d’insérer des images de compétition parmi des
scènes dialoguées, nous pouvons partager ce qui permet de transcender les
champions quand l’ambition est un puissant moteur.
Alors n’intervenaient ni
agents, ni la télévision, mais des questions quant à l’amateurisme commençaient
à se poser et c’est passionnant quand à la sortie des tueries de 14-18, la vie
reprend ses droits et que le monde se transforme. Ma comparse se montre
critique envers la musique de Vangélis, qu’elle trouve sommaire, alors que ce
fut un succès planétaire reconnu même par ceux qui n’épargnent guère le
scénario.
J’aime bien les jeunes gens qui courent sur la plage au son d’un
synthétiseur, les discours de vieux profs, les collines écossaises, les
traversées en bateau, les cigares de l’entraineur et les chapeaux des
cantatrices, le fil de laine à franchir le premier…
Merci, je vais chercher ce film. Je crois qu'il a tout pour me plaire.
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