Si elle ne retrouve pas les lieux rêvés des souvenirs
familiaux, elle avance pour elle-même vers une part de sa vérité qui n’est pas
aussi simple que dans son projet initial.
Une des dernières péripéties vient ajouter un brin de
complexité à un récit qui risquait d’être un peu linéaire. J’ai prêté ces 170
pages à un ami qui vient de là-bas, tant les dilemmes identitaires me
semblaient traités avec justesse. Il a bien aimé, bien que moyennement les
dessins, alors que le choix du crayon noir m’a bien plu, rehaussé par la
couleur lorsque la narratrice prend des photos. Ainsi est rendue une certaine
candeur échappant à la mièvrerie tout en nous laissant dans l’agrément d’une
histoire qui aussi la nôtre.
Une occasion de se rappeler d’autres œuvres au sujet de
l’Algérie
en
littérature http://blog-de-guy.blogspot.com/2018/09/lart-de-perdre-alice-zeniter.html
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