mercredi 9 juin 2021

Chartres # 1.

 
Nous retrouvons donc la voiture 
et roulons vers Chartres par l’autoroute, quittée à Eaubonne pour déjeuner. 
Nous dénichons avec un peu de difficulté un restaurant italien ouvert, « la dolce Vita », servis par une jeune fille timide sous l’œil vigilant et pédagogique du patron/père.
Une fois repus de spaghetti bolognaises, nous ne sous éternisons pas dans la ville d’Eluard et d'Alain Chamfort. L’autoroute nous rapproche de Paris.
Vers Versailles, l’A 83 plonge curieusement  sous terre dans un tunnel long de plusieurs kilomètres. Nous nous arrêtons sur une aire d’autoroute à 20 km de notre destination car nous ressentons le besoin d’une petite sieste, satisfaite dans l’auto.
De nouveau d’attaque, nous laissons le GPS nous guider vers Lucé. Nous y retrouvons le propriétaire de notre Airbnb. Il nous fait faire le tour de l’appartement, qu’il utilise quand il ne réside pas à Paris. Le logement est sympa, vaste et aéré, bien équipé.
« Mais vous apparaissez, reine mystérieuse.  
Cette pointe là-bas dans le moutonnement  
Des moissons et des bois et dans le flottement 
De l’extrême horizon ce n’est point une yeuse (chêne vert) » Charles Péguy
Chartes où Jean Moulin fut préfet est à 5 ou 6 km de Lucé. 
Nous nous y rendons en voiture, et après nous être  embarqués dans les rues très étroites de la vieille ville, nous trouvons à garer la Clio  près de la rue aux juifs. 
Nous déambulons au feeling, arpentant des voies pentues, 
au milieu d’anciennes et jolies maisons moyenâgeuses à colombages 
il y a l’escalier de la Reine Berthe,
 
ou la maison du saumon 
et bien d’autres encore.
Au sommet domine la cathédrale Notre Dame, au gothique flamboyant  plutôt sobre,
flanquée de tours asymétriques, 
d’une rosace
et  parée de statues oblongues.
Dans le  tympan central réside le Christ entouré des quatre évangélistes figurés par le lion, le taureau, l’aigle et l’ange,
quant à  celui de droite, il est dédié à la Vierge ; nous renonçons à découvrir l’intérieur où un prêtre célèbre la messe, nous reviendrons demain pour une visite plus approfondie et munis d’un livre spécialisé  acheté dans un magasin voisin.
Nous dinons au café du Général (croque-monsieur, glace ou salade fitness et bières) en attendant le son et lumières  projeté sur la cathédrale.
2 programmes s’enchaînent : le 1er poétique rappelle le sacre d’Henri IV dont on dit qu’il franchit la nef à cheval et le 2ème  parcourt les siècles et  l’Histoire de ce patrimoine religieux.
Une fois de plus, nous sommes séduits par ce type de  spectacles, gratuit mais de qualité qui réveille ces vieilles dames par des couleurs et des récits instructifs.

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