Une main à la recherche de son corps : je craignais le
« gore » pas du tout ! La poésie, la fantaisie sont au
rendez-vous.
Si loin d’une fable intemporelle, le parcours périlleux de
la main ouvre des perspectives originales. Les rapports entre un jeune homme et
une jeune fille sont très contemporains, entre désinvolture et exigence.
Le propos qui tourne autour de l’accession à l’âge adulte
passe par une douce recherche qui vise à échapper à son destin. Les rappeuses
musiques additionnelles mettent un peu de peps à un tapis musical quelque peu
sirupeux. Le graphisme est original proche des japonais avec de surcroit une
patine du passé et de la buée, sans aller vers le tape à l’œil Pixar qui
émerveille mais retient plus par l’éblouissement de la forme que par l’émotion
naissant par exemple dans un hall d'immeuble impersonnel au seul son d’une voix
à l’interphone, un soir de pluie, quand le livreur de pizza est en retard.
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