« Joanna avait un
tempérament heureux. Tous les matins, elle voyait se dévoiler devant elle une nouvelle vie
immaculée, rarement assombrie par les soucis et les erreurs de la veille »
Et la conclusion pudique et révélatrice :
« Marie l’écouta à
peine. Une idée audacieuse était en train de prendre forme dans son esprit :
celle d'une solitude, rien qu'à elle, paisible et pleine de possibilités. Une
fantaisie qu'on peut se permettre quand on a le bonheur d'être aimé. »
Entre les deux, 160 pages pour évoquer la cohabitation bavarde mais peu palpitante de deux artistes sur une île
au large d'Helsinki: la fantaisie
est légère, la lecture pas désagréable repose des tonitruantes sagas ou des
tortueuses chroniques mais s’évaporera vite.
L'époque est propice pour produire des choses qui vont s'évaporer vite...
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