Cette fois je ne suis pas retombé dans un trou de ma mémoire,
comme lorsque je relis un livre déjà lu : ce titre avait déjà été utilisé
dans un album lu précédemment mais paru après, sans que soit précisé de quel
tome il s’agit. C’est que celui là est le premier de la série qui porte aussi
le titre du blog que j’ai mis en lien à droite de cette page :
et c’est toujours le même plaisir.
Cette fois Budapest et Venise sont les villes visitées pour
les restaurants et les préparations personnelles inspirées par les produits
locaux trouvés sur les marchés ou les supermarchés ; le pétillant
dessinateur n’est pas sectaire. « Primesautier » dit de lui François
Régis Gaudry dans la préface, animateur de l’émission de radio « On va déguster ».
L’humour et la pédagogie rendent les préparations
appétissantes qu’elles soient simples ou plus sophistiqués. L’honnêteté conduit
le lyonnais à faire part de ses enthousiasmes aussi bien que de ses déceptions
avec ce qu’il convient d’exagération indispensable à toute conversation de tout
français à table et qui cause de « bouffe » bien entendu.
Cette fois son amoureuse lui a offert un moulin à ail et si
ça lui convient tant, ce n’est pas un hasard. Il rend hommage à son pépé et
nous avons l’impression de faire partie de la famille. C’est bien là autour des
saladiers, des gâteaux au chocolat, des cafés, des pignons fussent-ils d’une
amertume persistante que s’épanchent les saveurs de la vie, s’écrivent les
romans personnels.
Il adore manger les cerises sur l’arbre et l’odeur du poulet
à la rôtissoire, comme tout le monde.
Il peut
suggérer de travailler l’ail des ours ou le radis noir, mais il est plus
probable que seront repris sa pastèque féta, ou ses aubergines au four. Ses
plats s’accordent avec les saisons et ses listes des produits de base qui doivent
figurer dans nos placards et des ustensiles indispensables dans une cuisine, une
planche avec toutes les sortes de tomates, font que cette BD peut être offerte
à des débutant(e)s mais réjouira les plus avertis qui se rassureront de
retrouver des recettes familières et des trucs pratiques qui font que la
préparation du repas est un fête : pour fariner ses filets de poisson sans
en mettre partout : les mettre dans un sac plastique.
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