Barbara garde son mystère après ce film foutraque, qui joue
avec la lumière noire de la chanson française quand elle bouleversait les
foules sentimentales.
Jeanne Balibar, dont l’artificialité s’est ici estompée, était
toute désignée pour tenir le rôle.
Elle ressemble tellement à Monique Andrée Serf dont le
véritable nom n’est même pas évoqué dans ce qui n’est surtout pas un biopic -
ce serait tellement « ringard » - ni une mise en clip de chansons
trop sublimes.
Un prétexte plutôt pour faire jouer une ex, jouer avec les
décors, les degrés, la mémoire, les récits, les archives, le cinéma : film
dans le film très années 60.
Quelques admirateurs sont mollement sollicités autour des
pérégrinations d’une légende qui donna des lettres à nos émotions adolescentes.
Nous apprenons à cette occasion la dinguerie, la folie douce
de celle qui apporta de la profondeur à nos sentiments, de la pudeur à nos
douleurs, de l’ampleur à nos vies.
« Le printemps
s'est enfui depuis longtemps déjà,
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne... »
Craquent les feuilles mortes, brûlent les feux de bois...
A voir Paris si beau en cette fin d'automne,
Soudain je m'alanguis, je rêve, je frissonne... »
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