Le film bascule quand le jeune brésilien retrouve son
amoureuse à Zanzibar.
La jeune fille ramène à la décence le jeune idéaliste
déguisé, ignorant les interdits, enfant gâté en immersion exotique en Afrique
de l’Est.
Leur discussion concernant l’orthodoxie économique, teintée
d’enjeux sentimentaux, marque l’ambition politique de ce beau film émouvant,
épousant les contradictions de ses personnages sincères et changeants.
Allant au bout de sa liberté, sautillant de rochers en
rochers, l’ardent potache trouvera la mort. Nous le savons depuis la séquence
initiale.
Le réalisateur, qui a connu le héros issu de la bourgeoisie de Rio, reconstitue
son parcours initiatique, jusqu’à chausser l’interprète des sandales du défunt
et faisant jouer les différentes personnes qu’il avait rencontrées pendant son
périple d’un an.
Film riche, interrogeant les touristes que nous sommes, lors
de notre rencontre avec les autres, avec nos compagnes, avec nous-même.
Oui, j'ai repéré le film, et irai le voir.
RépondreSupprimerLe parcours... initiatique, sans initiant quand même, et ça c'est capital, me fait penser un peu au jeune qui a mystifié les U.S. avec "Into the Wild".
Le problème avec le tourisme, c'est que ce n'est pas tout à fait de l'aventure, et certainement pas une initiation.
Le tourisme a tendance à réduire les intéressés en spectateurs de leur existence, du côté de ceux qui prennent les photos, comme de ceux qui sont... PRIS en photo, même avec les meilleures intentions, d'ailleurs.
Bon retour, Guy. Ça fait plaisir de te lire de nouveau.
La rentrée c'est retrouver ses repères et lire tes commentaires en fait partie,c'est aussi se préparer à apprendre.
RépondreSupprimerMerci de ta fidélité, je t'espère toujours aussi futée et affutée que d'habitude.