L’une d’entre eux n’avait d’ailleurs pas
regardé le film jusqu’au bout, n’ayant pas supporté la souffrance des animaux.
Depuis le toutou parfumé pour accompagner la
solitude d’une cover girl ou la troupe des batards suivant leur clochard
jusqu’aux bêtes de combat, le cinéaste ne reste pas de faïence sur la
description de la violence. Celle-ci ne se détend à aucun moment avec des frères ennemis, des femmes méprisées, un
idéaliste fourvoyé, un pauvre type riche…
Cette rubrique des chiens et des hommes
écrasés prend une dimension épique avec des habiletés du scénario qui font se
croiser tous ces destins cassés.
C’est vrai que c’est un film à voir même si
sa nouveauté d’alors a pu s’émousser.
Les 2h1/2 ne nous laissent pas le temps de
japper à la lune tant le rythme est soutenu même si cette ampleur aurait pu
permettre d’entrer dans la nuance pour certains personnages.
« Nous
sommes aussi ce que nous avons perdu »
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