Le titre de la pièce
présentée à La Vence
Scène vient du nom du pub irlandais à partir duquel, après un
sondage d’opinion, les trois - presque quatre- clowns vont donner leur
interprétation d’une histoire de l'Humanité, genre bric à brac branque. Humour
régressif et rigolade potache, seau d’eau et glissade dans les flaques, coups
de gourdin en mousse et pomme empoisonnée font plier de rire la salle. Si la
figure du débile à la voix perchée me fait rire moyennement, la cavalcade
préhistorique avec les phénomènes de leader qu’on retrouve avec des personnages
plus contemporains est bien vue. Et même l’insistance de gags à répétition
passe bien tant les acteurs ne se prennent pas au sérieux tout en faisant preuve de professionnalisme
dans l’organisation du n’importe quoi. La présence d’un acteur parmi les
spectateurs n’est pas d’une originalité folle ni le dévoilement sous
l’imperméable d’un slip Superman mais leur plaisir de jouer comme des gosses
ayant trouvé quelques accessoires dans
un grenier est communicatif : cet absurde
loufoque là nous convient. « Déjanté » est le mot qui revient
inévitablement comme leur vélo qui se plie et les situations créées qui
prennent des routes sinueuses, surprenantes ou tellement attendues qu’on se dit
ils ne vont pas oser : si !
Ah oui, si ce nom Chiche Capon me disait quelque
chose : c’est le nom d’un groupe secret de collégiens dans « Les
disparus de Saint Agil ».
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