Le titre ne me
disait rien mais la mélodie célébrissime ne s’oublie pas depuis 30 ans
qu’elle parcourt le monde.
Deux rives : il
est de la génération qui a pu passer au-delà des rivalités, non sans lutte au
sein d’une minorité devant jouer des ouds pour être entendue.
« Elle est survolée par des
« aéroplanes »
Qui transportent ses enfants
Chassés par la rocaille, les ravins
Et les ronces… »
Il a collaboré récemment avec Akhenaton, Grand corps malade, cette fois là, c’était avec Goldman
et Alan Stivell, il chante Tizi Ouzou
sur la musique de « La maison bleue » de Le Forestier et sa reprise
des « Trompettes de la renommée » de Brassens vaut son pesant de
pistaches.
« Je ne creuserai pas ma tombe
En jouant de ma langue
Flûte alors »
Quelqu’un qui a dit
récemment:
« Imam, prêtre,
rabbin se serrent la main autour d’un Dieu unique, puis se querellent sur le
Prophète. Trois livres pour un seul Dieu, c’est trop » est courageux,
alors que c’était assez banal il y a peu. Et il ne peut être mauvais.
Avec lui, en précurseur, la « world music »
dépasse le concept marketing, et devient un engagement humaniste qui ne manque
ni de douceur, ni de ferveur.
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