à côté d’un jeune
prêtre orthodoxe, Poutine en marin, une jeune fille avec sur les joues les
trois couleurs du coin et un biker sur fond d’isbas : quoi de neuf ?
Trois reportages décrivent
la Crimée et
ses « loups de la nuit », la guerre de l’information, et l’Azerbaïdjan
où une grossièreté pas très orthodoxe n’empêche personne de se goinfrer.
Le trimestriel débusque de fortes personnalités telles cette
fois ci :
Kayser, empereur allemand des fusées au service de Mobutu
puis de Kadhafi qui regarde désormais,
tel Docteur No, passer les yachts des puissants d’aujourd’hui depuis son atoll
du Pacifique.
Le portrait de Pierre Gattaz va au delà des caricatures
comme celui de Vandana Shiva militante contre l’agro chimie. Celui de Gil Scott-Heron
qui s’ouvre sur un rendez-vous manqué suite au décès de celui qui est présenté
comme un mythe, est quelque peu refroidi.
La BD
concernant les Fralib, coopérative de conditionnement de thé et d’infusions
dans les Bouches du Rhône, ne se cantonne pas aux moments chaleureux de la
lutte contre la fermeture annoncée, mais en décrit le redémarrage.
Un beau reportage photographique porte sur des carrières de
calcaire en Egypte qui font vivre et mourir de milliers de personnes.
Depuis « Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal,
les histoires de transplantation d’organes me paraissent moins fortes et la
culture du cannabis en Californie ne me passionne guère. Par contre un réseau
obstiné de bibliothèque au Pérou rejoint mes nostalgies quand le livre a droit
de cité encore pour quelques temps.
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