Même Monica Bellucci n’est plus aussi torride et le
générique a été tellement vanté qu’en dehors des écroulements initiaux, la
déception nait et ne sera que rarement démentie tant il y a bien peu de
surprises. Oui la séance sur le fauteuil est pénible, les vues de Rome et
Londres sympathiques, la gare dans le désert marocain où arrive une limousine
avec chauffeur, poétique. Un hélico qui part en vrille nous est servi deux
fois.
Les ingrédients du
scénario sont peu cuisinés, et les critiques sont décidément bien complaisants.
Le traitement de la restructuration des services secrets de sa majesté n’est
pas soutenu avec le suspens nécessaire à ce genre de divertissement. Les
dilemmes posés par les technologies nouvelles étaient un bon sujet : le
pistolet est détrôné par le drone et la géolocalisation tue les secrets, les
intuitions, l’intelligence. Ah ! La nostalgie! Les innovations sixties étaient
plus sexies et les méchants plus explicites que les numériques effets de
maintenant aux cyniques gringalets. Il y a bien le sempiternel recours aux
coups de poings qui fracassent les cloisons pour nous rassurer que tout ne fout
pas le camp, mais il faut bien être accablé par les temps présents pour se
divertir sans vergogne avec ce blockbuster.
Tu te rappelles de Robert Ludlum et ses.. délires d'espionnage pseudo science fiction autour de la technologie ?
RépondreSupprimerÇa me fait penser à ça, ce que tu décris dans le film. Ça va pendant une vingtaine de pages, et puis les yeux se mettent à se fixer, le cerveau se réduit en bouillie. Un.. divertissement indigne d'une très mauvaise purée de pommes de terre Mousseline. Je n'irai pas donc. Merci.