De la danse, enfin de la danse ! Sur musiques vivantes
amples et variées avec batteur et DJ, en cadence, les corps de la jolie troupe
sont mis en lumière dans des costumes noirs échancrés ou sous des atours
colorés.
Nous ne savons distinguer ce qui est de la tradition ou de
la modernité dans des mouvements d’ensemble précis et puissants des dix
danseurs et danseuses.
Un chant nous avait ému, il n’était pas traduit, mais pour
un autre, quand les paroles sont affichées, affligés nous sommes. Le texte qui
se conclut par « les murs tombent », joliment calligraphié, souhaite
une démocratie populaire avec des ouvriers à sa tête, enfin débarrassée des
traitres à la classe qui aura éliminé les bourgeois. Les marxistes léninistes
les plus acharnés ne s’expriment même plus ainsi, d’autant plus que la
situation au Portugal, pays du chorégraphe, ne se colore vraiment pas en ce
moment du rouge de la Révolution bolchevique.
Pourtant des effets de teeshirt
sur la tête avaient participé aux inventions nombreuses qui ont rendu agréable
cette énergisante heure et quart.
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