mercredi 24 avril 2024

Carcass. Marco da Silva Ferreira.

De la danse, enfin de la danse ! Sur musiques vivantes amples et variées avec batteur et DJ, en cadence, les corps de la jolie troupe sont mis en lumière dans des costumes noirs échancrés ou sous des atours colorés.
Nous ne savons distinguer ce qui est de la tradition ou de la modernité dans des mouvements d’ensemble précis et puissants des dix danseurs et danseuses. 
Un chant nous avait ému, il n’était pas traduit, mais pour un autre, quand les paroles sont affichées, affligés nous sommes. Le texte qui se conclut par « les murs tombent », joliment calligraphié, souhaite une démocratie populaire avec des ouvriers à sa tête, enfin débarrassée des traitres à la classe qui aura éliminé les bourgeois. Les marxistes léninistes les plus acharnés ne s’expriment même plus ainsi, d’autant plus que la situation au Portugal, pays du chorégraphe, ne se colore vraiment pas en ce moment du rouge de la Révolution bolchevique. 
Pourtant des effets de teeshirt sur la tête avaient participé aux inventions nombreuses qui ont rendu agréable cette énergisante heure et quart. 

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