La fidélité de la MC 2 envers cette compagnie venue
d’Afrique du sud a prévalu sur la doctrine du circuit court en matière
culturelle et c’est tant mieux.
Nous retrouvons la troupe illustrant le titre où apparaît le
mot « joie » avec une énergie communicative pour célébrer leur
culture aux rythmes affolants et renouveler les approches.
Le chorégraphe Marco da Silva Ferreira a réglé la première
partie qui brièvement m‘a fait craindre le pire quand une danseuse esquisse
quelques gestes dans le silence.
Ce procédé devenu tellement ordinaire
s’aligne sur des idées pas si nouvelles d’ailleurs de littérature sans phrases
ou de peinture sans couleur.
Mais la danse sans son laisse vite la place à une troupe
harmonieuse où les pieds agiles vont souligner le tempo d'une musique revenue. Nous apercevons dans ces
mouvements frénétiques, des souvenirs de Johnny Clegg et des scansions de
mineurs en bottes.
Le décollement du tapis de sol avant l’entracte n’apparaît
pas comme une facilité de mise en scène mais comme une occasion de danser
encore autour de perspectives nouvelles tout en offrant une image originale et
féconde.
Dans la
deuxième partie voulue par Amala Dianor l’ambiance est celle d’une boite de
nuit pour laquelle les danseurs, venus avec leur glacière, se sont sapés. Le
collectif convainc les individus même si au moment où la fumée et une lumière
bleue arrivent sur le plateau, j’ai perçu une légère baisse de tension bien
compréhensible tant l’intensité ne peut s’exercer sans cesse avec tant de force.
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