j’ai pourtant apprécié ces récits inspirés par les écrits
d’un reporter du Baltimore Sun, David
Simon, auteur de la série « The Wire » (sur écoute).
Les dessins, proches de ceux de Chantal Montellier, où
seulement le rouge du sang ressort sur les gris conviennent parfaitement pour
nous acclimater à l’atmosphère délétère des bas fonds du port du Maryland.
Les investigations n’aboutissent pas toujours, mais un ton
désabusé adéquat renseigne sur le contexte, les méthodes des enquêteurs, loin
des sagaces héros habituels.
Ils s’acquittent de leur travail tant bien que mal, malgré
une criminalité record, dans une cité ayant perdu la moitié de sa population,
rongée par les drogues. La bêtise des criminels permet d’avantage
d’élucidations que la malice des enquêteurs qui font le job.
Le découpage donne du rythme aux 120 pages par volume sur
les cinq du coffret, évitant le côté spectaculaire, mais rendant compte de la
tâche prométhéenne digne de Sisyphe que doit accomplir la brigade des homicides face
à 240 crimes par an.
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