Vicévertus, le médecin chef de l’armée
de César est appelé pour soumettre un village qui toujours résiste aux romains.
Inspiré de Granbienvoufas le philosophe grec, le beau
parleur, va séduire le poissonnier en vantant « les senteurs apaisantes de ses poissons frais gorgés d’éléments
essentiels »
et le forgeron dont le son de l’enclume « facilite la circulation des énergies ».
Son verbiage compassionnel et manipulateur embobine également Bonemine.
Avec lui, elle va rejoindre Paris en CGV (Char à grande vitesse) de la Société Nouvelle des Chars et du
Foin.
« Nous vous
informons que nous circulons avec un retard de quinze sabliers suite à l’accident
de sanglier d’hier sur la voie ».
Lutèce, ses embouteillages, ses trottinettes et ses
expositions d’art contemporain, ses bobos,
nous régalent. Astérix et Obélix vont à la recherche de la femme du chef Abraracourcix
fort marri de ce départ.
Elle reviendra
au village avec ses bagarres salutaires un moment oubliées et son banquet pendant lequel Assurancetourix, le barde, retrouve sa place, entravé, après avoir
bénéficié provisoirement de l’indulgence du village :
« On s’était dit
rendez vous dans Bysance ».
Le scénariste conserve les fondamentaux dont les allusions à
l’actualité étaient une des composantes.
Les enfants qui ont lu le premier album en 1964 ont vieilli et
ont plaisir à retrouver un univers où les nombreux clins d’œil ont pris la
place des découvertes, des surprises.
C’est le quarantième album, je ne m’en lasse pas.
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