un univers bizarre et familier, drôle et inquiétant, rare.
« Dans un pays
de délices » :
« Deux petits
chimpanzés
Se poursuivaient dans
les branches
De fruits et de
rosée »
A partir d’un jeu de mots à la ligne claire : « Le crabe aux pinces d’homme »,
nous sommes invités au pays :
« Des montagnes
au-delà de tout ce que le monde connaît »
Dans « L’espérance »
aux senteurs de lait, d’orgeat et
d’ortie :
« Les petites
filles ont mis des robes blanches »…
« Mais voilà
qu’un bombe tombe ».
Bashunguien « Pantera » :
« Je tuerai la
panthère
Pour ce qu’elle a fait
de moi »
« Marilou »,
si jeune, meurt dans la chaleur :
« Alors que tout
autour
Ricanaient les
vautours ».
Avec « Les
sandales noires » on peut bien se demander:
« Et qui reste
des heures en cherchant le pourquoi
Du mystérieux carquois
Vide
Qui mène à
quoi. »
Dans « Une
histoire d’amour » les rapprochements
entre « espadrilles » et
« escadrille » m’ont semblé bien hasardeux.
Les amis, renard argenté et limaçon se succèdent dans « Laissez-nous ».
Les images de « Mais elle est là » sont
plus parlantes
« Il ne s’était
rien passé, passé
Qu’un autre qu’elle
m’aurait vu passer
Comme ce tas de
feuilles ramassées
Qui tourne et vole
après qu’il fut laissé »
que les mots apprêtés de « La fontaine de la vérité d’amour »
« Céladon s’en
allait par les sentiers moussus
Dans le dédale
abstrait du conte allégorique »
Cessons
là.
Intéressant.
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