Entre deux rendez-vous pris à l’avance pour
d’incontournables expositions, la richesse de Paris se mesure aux rencontres de
hasard entre deux adresses prestigieuses. Inutile de recenser tous les lieux à
spritz et les bonnes fortunes à tartare ;
les terrasses bien garnies se
passent de recommandations
depuis
« Di tutto un po’» pizzéria du Pré Saint Gervais au souvenir du
« Train bleu » de la gare de Lyon fermé en ce moment.Il fait bon flâner au bord du port de l’Arsenal à côté de Bastille où les bateaux de plaisance
ont remplacé les péniches qui déchargeaient là du blé, du bois et du vin.Ses quais sont moins couru que ceux du canal Saint-Martin avec ses passerelles,
son « Hôtel du
Nord » reconstitué en studio pour le film du même nom,
à l’accent parigot
caractéristique:
« Atmosphère ! Atmosphère !
Est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? »
Proche de la TGB « Très Grande Bibliothèque »
comme on disait jadis quand
Mitterrand l’avait
commandée, la péniche bar restaurant du « Quai
de la Photo » expose Martin Parr qui est vraiment à sa place sur le
thème de la plage : « Life’s a Beach ».
Il pourrait faire son miel avec « Paris Plage »
installé non loin de Notre Dame
enserrée dans ses échafaudages. Elle rassemble pourtant les foules bien
renseignées sur l’état d’avancement des travaux colossaux de réfection
entrepris depuis l’incendie de 2019.
Le Marais est riche de ses terrasses aux couleurs arc en
ciel et de ses restaurants à pitas, falafels, keftas, pastrami comme «
Chez Marianne ».
On a ses snobismes et ses goûts people : en allant
chercher un glace chez Berthillon sur l’Ile saint Louis espérait-on rencontrer
l’inoxydable Brigitte Fontaine qui habite dans le coin ?Nous
avons fait l’impasse cette fois d’un thé aux Tuileries, préférant les parois du
passage sous-terrain de 800 m
occupées par des fresques qui finissent par ne plus étonner tant nous sommes
abreuvés de toutes parts d’images de Street Art.
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